Domaine de Sambucy
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Château du Cardinal Aaron de Nagan
 
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 Correspondance Apostolique

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Père Aaron
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MessageSujet: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyVen 15 Sep - 17:39

Citation :


    Cher Duchesse et cher conseil ducal,



    C’est avec plaisir que je viens vous féliciter pour
    votre récente élection, et vous madame pour votre
    nouveau poste en tant que Duchesse d’Anjou.
    J’espère de tout cœur que votre mandat serra une
    parfaite réussite et qu’il sera bénéfique autant pour
    le peuple que pour l’Anjou lui-même.

    Ces quelques mots que je vous écris, chère
    duchesse, sont bien plus que de la bienséance ou
    que de la simple courtoise, ils sont un appel à
    l’amitié et à la coopération ensemble sous le
    regard du Très-Haut. Via la Nonciature Apostolique,
    l’Eglise fait entendre qu’elle désir faire un bout de
    chemin aux côtés de l’Anjou et de concrétiser cette
    démarche par un concordat qui lierait le Duché à la
    Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine.

    Malheureusement je suis sur le point de quitter ma
    demeure de Reims pour me rendre dans le Nord où
    le père Abbé d’un monastère cistercien m’a
    cordialement invité à visiter leurs nouveaux bâtiments.
    Je serais donc absent jusqu’au début du mois de
    septembre. Mais soyez certaine qu’a mon retour, si
    vous et votre conseil avez également décidé de marché
    aux côtés de l’Eglise, je serai là pour vous répondre
    et concrétiser cet engagement.


    En espérant une réponse positive, veuillez
    croire, chère Duchesse, cher conseil, en l'expression
    de mes sincères et amicales salutations.

    Bénédiction apostolique



    Aaron de Nagan, Cardinal-Archevêque de Reims
    Cardinal-Chancelier de la Nonciature Apostolique
    Vicomte d’Ivry.


    Correspondance Apostolique Sceauaaronpetit5qeCorrespondance Apostolique Sceauarchiun6




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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyVen 15 Sep - 17:40

Citation :


    Cher Comte, cher conseil comtal,


    Par la présente, la Sainte Eglise Aristotélicienne tient
    à réaffirmer les liens d’amitié profonds qui La lie aux
    institutions du comté du Maine et au comté en
    lui-même. La Religion Aristotélicienne qui est
    Religion d’Etat en France et qui est seule tolérée dans
    le Maine est une chose très importante pour le
    Royaume, le Roi et l'Eglise évidement.

    La Nonciature Apostolique tient à mettre en garde le
    Maine contre les bandes hérétiques qui circulent en
    ces temps où la foi est devenue une chemise que l’on
    change quand bon nous semble. Ces hérétiques, qui se
    rangent sous la bannière des disciples d’Averroès,
    s’immiscent en ce moment dans beaucoup de provinces
    du Royaume tentant de pervertire les conseils en place
    en faisant légaliser leur culte.

    Cher Comte et cher conseil, prenez garde de ne pas
    sombrer dans l’abîme de l’hérésie car celà m'attristerait
    personnellement ainsi que l'Eglise. Ceux qui prônent
    la liberté de culte se détournent de la vraie foi car ils
    conduisent les brebis égarées vers d’autres confessions
    qui sont profondément sectaires. Je prie Dieu chaque
    soir afin que ce fléau qui parcourt le Royaume cesse
    enfin. Je prierai Dieu aujourd’hui et demain, et tous les
    jours qui suivront si besoin est, pour que vous restiez
    ferme et vigilent envers ces sectes qui demandent droit
    de culte pour emprisonner le peuple dans son malheur
    en lui faisant croire qu’il est heureux. Je prierai Dieu
    aujourd’hui est demain, afin que votre cœur reste du
    bon côté, afin qu’il continue à croire en l’Eglise et en Dieu.

    En espérant que ma missive arrive à temps, veuillez
    croire, cher comte, cher conseil comtal, en l'expression
    de mes sincères et amicales salutations.



    Bénédiction apostolique



    Aaron de Nagan, Cardinal-Archevêque de Reims
    Cardinal-Chancelier de la Nonciature Apostolique
    Vicomte d’Ivry.

    Correspondance Apostolique Sceauaaronpetit5qe



Dernière édition par le Ven 15 Sep - 17:52, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyVen 15 Sep - 17:41

Citation :


    Poitevines, poitevins, cher Comte et conseil comtal,



    Par la Présente, la Nonciature Apostolique et la Très Sainte
    Eglise Aristotélicienne et Romaine se vois profondément
    affligée du dernier accord qui vient d’être signé entre le
    comté du Poitou et la secte autoproclamée rassemblant les
    disciples d'Averroès. Ce groupe d’hérétiques et ce traité
    sont une insulte au Roi qui est roi par volonté divine je vous
    le rappel. En légalisant ce culte, et en intégrant à ce traité
    l’article III [1] vous contrevenez aux volontés de notre Très
    Aristotélicien Roi de France qui, lors de son couronnement
    à prononcé ces paroles :

    Nous, Lévan, roi de France par la volonté
    divine, nous engageons à conserver aux gens
    d’Eglise leurs libertés et immunités, à défendre
    la terre de France, à protéger le peuple de
    France avec l’aide des Grands Seigneurs, à
    rendre justice avec clairvoyance, à pourchasser
    les hérétiques.


    Or le groupuscule que vous venez de légaliser est un
    groupe défini comme hérétiques par la Très Sainte Eglise
    Aristotélicienne de par ses croyances erronées. L’article IV [2]
    est encore de plus affligeant pour l’Eglise et le Roi. Celui-ci
    autorise le prosélytisme sur les terres sacrées de France qui
    sont, je vous le rappel égalemment, sous autorité de notre
    Très Aristotélicien Roi de France Lévan III à qui vous avez
    prêté serment d’allégeance. De par ce fait, vous êtes censé
    ne pas aller à l’encontre de ces désirs et volontés et surtout
    en domaine spirituel et sacré au risque de provoquer la
    colère de la Couronne.

    La Très Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine espère
    que ce traité sera revu et abrogé, ou que seul l’article suivant
    figure sur ce traité : Le groupuscule des disciples
    d'Averroès a la possibilité de pratiquer son culte
    exclusivement dans le domaine privé.

    Dans l’espoir que le Très Haut remette le conseil poitevin
    sur le droit chemin, et que ce dernier se rende compte de
    l’erreur et du crime envers la Couronne qu’il vient de
    perpétrer, je vous prie d’accepter mes sincères salutations.


    Bénédiction Apostolique



    Aaron de Nagan, Cardinal-Archevêque de Reims
    Cardinal-Chancelier de la Nonciature Apostolique
    Vicomte d’Ivry.

    Correspondance Apostolique Sceauaaronpetit5qe

    Fait au Palais de la Nonciature Apostolique en la Sainte cité
    de Rome le 15 juillet de l'an de grâce 1454 de Notre Seigneur.



    __________________________

    [1]La congrégation de la Sainte Inquisition ne pourra
    engager aucune poursuite à l'encontre des membres de
    la Sainte Alliance sur les terres poitevines.



    [2]Le prosélytisme religieux averroïste est autorisé sur
    les halles des villages du Poitou, mais non sur la gargote.

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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyVen 27 Avr - 13:12

Citation :




    Reims, le 27 avril de l’an de grâce MCDLV



    A la noblesse de Flandres, au Comte,


    Je serais bref ! Je trouve quelque peu discourtois
    le fait que vous envoyiez, au vice-primat de
    France, une plainte concernant l’Archevêque de
    Malines. En effet, avant de recourir à l’Assemblée
    Episcopale de France, car je doute que se soit en
    tant qu’évêque de Nevers que vous avez contacté
    monseigneur de Clérel, vous auriez du en avertir
    l’Archevêque Métropolitain de Reims, à savoir
    moi-même, responsable des diocèses de Reims,
    Malines, Cambrai et Beauvais. De plus, pourquoi
    ne pas avoir averti le primat de France
    directement ? Etant Archevêque de Cambrai,
    limitrophe du diocèse de Malines, il m’en aurait
    averti et nous aurions pu régler la chose en
    famille.

    Je prends notes de vos remarques, bien que je
    trouve vos méthodes fort déplaisantes, et y
    donnerai suite après m’être entretenu avec
    l’Archevêque de Malines et certains des
    signataires que je connais personnellement.

    Qu’à l’avenir, cette façon de faire ne soit plus
    employée.


    Salutations froides et distantes mais néanmoins
    correctes.



    Aaron de Nagan, Cardinal-Archevêque de Reims
    Cardinal-Chancelier de la Nonciature Apostolique
    Vicomte d’Ivry.


    Correspondance Apostolique Sceauaaronpetit5qeCorrespondance Apostolique Sceauarchiun6


    Fait à Reims le 27 avril de l’an de grâce mille
    quarte cent cinquante-cinq.




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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyMar 18 Sep - 14:47

Citation :





    À l'universalité des fidèles,
    Chère Duchesse et cher conseil ducal,


    Les récits et les faits qui viennent d'être rapportés
    à Rome via la structure hiérarchique de l’Eglise, à
    travers les nonces et les évêques ont mis au
    courant la Nonciature Apostolique qui se devait de
    réagir dans les plus brefs délais.

    À peine une guerre finie, en voilà une autre qui
    commence. Où donc les hommes s'abreuvent-ils
    de tant de haine pour pouvoir sans cesse batailler ?
    Il semble que l'empire du mal de la créature sans
    nom s'est immiscé dans certaines sphères
    administratives et certains groupuscules
    condamnables.

    La Congrégation de la Nonciature Apostolique,
    dicastère de l'Eglise, lance un appel à la paix et à
    la raison, suivant ainsi le duc du Berry dans son
    entreprise pacifiste. En effet il semble prématuré,
    irréfléchi et déraisonnable que la Touraine déclare
    ainsi la guerre au duché de Berry. L'a-t-elle
    seulement fait ? Dans les murs de la Cité
    Eternelle, on chuchote qu'il n'y en aurait pas eu, et
    que des groupes tourangeaux, larrons et
    mécréants, ont attaqué une ville berrichonne en
    bafouant les règles de la guerre. Et pour quels
    motifs ?

    Il semble que la Touraine se soit égarée. Serait-
    elle tant avide de sang ? Aurait-elle des pulsions
    fratricides cachées derrières des raisons plus que
    fallacieuses et infondées. La voie diplomatique
    fut-elle seulement envisagée ? Au vu des
    événements, il semble que non, ou insuffisamment.

    Des tensions antérieures avaient été apaisées,
    auraient-elles atteint un nouveau seuil, seuil qui
    légitimise cette guerre ? De vielles rancœur font
    elles surfaces ? Il semble que la Touraine ait
    chaque fois tournée le dos aux mains qui lui
    étaient tendues dans des optiques de paix et
    d’apaisement… Pourquoi ? L’Eglise tient au dans
    son cœur le bien être de ces fidèles et cherche
    sans cesse à les réconcilier lorsque les relations
    sont devenues froides et austères. Cette fois, elle
    le ferra aussi et ne manquera pas à son devoir.

    L'homme est soumis au dessein de l'Eternel qui fit
    l'Humanité et toutes choses en temps opportun.
    Cependant, il laissa le libre arbitre aux hommes ;
    ce que nous appelons liberté. Mais il ne faudrait
    pas que ce mot « liberté » permette aux hommes
    de légitimer toutes les actions qu'ils entreprennent,
    que ce soit le bon sens, la raison, ou plus
    simplement le sentiment personnel qui le dicte.
    L’irrédentisme est un sentiment qui peut être
    honnête, mais qui ne légitimise pas que l’on se
    batte et que l’on brandisse le fer.

    Cet appel est un appel à la paix, à la raison, à la
    réflexion, un appel à la duchesse de Touraine afin
    qu'elle revoie ses positions. Pour qui cette guerre
    serait-elle bénéfique ? La Touraine qui devrait
    investir d'énormes sommes d'argent ? Le peuple
    veut-il être saigné ? Les populations des deux
    duchés souffriront, puis celles de la région entière,
    une fois que le jeu des alliances sera mis en
    mouvement. D'aucun sait déjà que certains comtés
    ont répondu présent auprès de la Touraine et
    auprès du Berry, gage de soutien dans la future
    guerre qui pointe à l'horizon.

    C'est avec insistance, au nom de la Congrégation
    des Affaires du Siècle, que je vous demande de
    faire preuve de retenue, de noblesse et de foi.
    Cette guerre n'est pas justifiée, cette guerre n'est
    pas légitime. J'espère que l'Eglise n'aura à
    intervenir que de façon diplomatique et
    médiatrice. Elle tend d'ailleurs une oreille
    attentive à qui le voudrait.

    Dieu est témoin de vos actes, ayez en conscience...


    Bénédiction apostolique.



    Aaron de Nagan, Cardinal-Archevêque de Reims
    Cardinal-Chancelier de la Nonciature Apostolique
    Vicomte d’Ivry.


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    Rome, le IV septembre de l'an de grâce MCDLV
    Palais Saint-Nicolas - Nonciature Apostolique.






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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyMar 18 Sep - 14:47

Citation :





    Cher Chambellan, cher baron,



    Je suis d’abord heureux que le duché de Touraine
    via son chambellan daigne me répondre, voilà un
    pas fait en direction de la voie diplomatique.

    Après une discussion ce matin avec le duc de
    Lavardin, Llyr di Maggio et d'Astralgan, je me
    suis rendu compte que ma lettre apostolique
    pouvait être mal comprise. Je ne prends pas parti,
    sachez le, je n’ai écrit au conseil et à la duchesse
    que pour condamner vigoureusement les faits, et
    non les moindres puisqu’il s’agit ici de guerre. Je
    me suis informer auprès de mes différents
    intermédiaires, mais rassurez-vous, ils n’étaient
    pas tous Berrichons et pas tous Tourangeaux.

    J’ai également été mis au courant, comme je vous
    le disais dans ma précédente missive, de viles
    tensions passées à propos de certaines terres et
    de la ville de Loches et certaines actions qui sont
    imputées aux Berrichons comme aux Tourangeaux
    sans qu’il n’y ait, d’un côté comme de l’autre, de
    preuves assurées et véridiques.

    Enfin, pour terminer l’éclaircissement de mes
    propos, ce n’est pas l’armée tourangelle que je
    qualifiais de « larron et mécréant » mais bien
    comme je le dis dans ma missive apostolique, les
    « groupuscules condamnables » et plus
    particulièrement un, qui profitant de la situation,
    attise les braises de discordes…

    Je vous demande donc, à vous et au conseil, de
    reconsidérer ma proposition et ma demande et je
    vous prie de croire que je vous prêterait une oreille
    plus qu’attentive et conciliatrice si nous venions à
    nous rencontrer.

    Salutations distinguées et bénédiction apostolique.



    Aaron de Nagan, Cardinal-Archevêque de Reims
    Cardinal-Chancelier de la Nonciature Apostolique
    Vicomte d’Ivry.

    Correspondance Apostolique Sceauaaronpetit5qe

    Reims, le V septembre de l'an de grâce MCDLV
    Palais archidiocésain de Reims.






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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyMar 18 Sep - 14:48

Citation :




    Cher Chambellan, cher baron,


    C’est avec une certaine satisfaction et un grand
    soulagement que nous venons d’apprendre la
    nouvelle. Notre Sainte Mère l’Eglise est heureuse
    de savoir que ses appels à la paix furent entendus
    par le duché de Touraine.

    Cependant, malgré tous les espoirs que nous
    mettons dans les futures négociations, la Sainte
    Eglise n’a pas pour habitude de céder au
    chantage ou de recevoir quelque ordre que ce soit.
    Néanmoins, et indépendamment de votre
    demande, apprenez que le cas du dénommer
    Menefer, prêtre de l’Eglise Aristotélicienne, est
    actuellement à l’étude, car ses propos ont choqué
    non seulement l’épiscopat local, mais également
    l’ensemble de l’Egilse. Votre duché n’est pas
    resté insensible à ces appels bellicistes, comme
    vous nous le faire comprendre, et cela est tout à
    fait légitime.

    Nous acceptons donc votre invitation et sommes
    près, avec l’aide de la Nonciature et du primat de
    France, si vous l’acceptez, à servir de médiateur
    et de conseiller dans les négociations qui
    s’ouvriront afin de rétablir la concorde et la paix,
    choses pour lesquelles la Sainte Eglise et
    l’épiscopat de France ont beaucoup
    d'attachement.

    La présence d’hommes de Dieu, au service des
    peuples et des nations qui composent Son Eglise,
    ne peut être que bénéfique, sinon indispensable.
    D’aucun critiquerons cette présence, qu’à cela ne
    tienne, l’Eglise n’en à cure car personne ne peut
    l’empêcher de participer au bien de ses fidèles et
    des enfants du Très-Haut.


    Salutations distinguées et bénédiction apostolique.


    Aaron de Nagan, Cardinal-Archevêque de Reims
    Cardinal-Chancelier de la Nonciature Apostolique
    Archidiacre de Rome
    Vicomte d’Ivry.

    Correspondance Apostolique Sceauaaronpetit5qe

    Reims, le IX septembre de l'an de grâce MCDLV
    Palais archidiocésain de Reims.





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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyMar 18 Sep - 14:49

Citation :




    À l'universalité des fidèles,
    Cher Duc et cher conseil ducal,


    « Où donc les hommes s'abreuvent-ils de tant de
    haine pour pouvoir sans cesse batailler ? » Voilà
    une question que je me posais lors de l’entrée en
    guerre de la Touraine contre le Berry. C’est
    d’ailleurs une question que je me pose toujours…

    Un air d’apaisement semblait planer au-dessus des
    autorités berrichonnes et tourangelles, mais voilà
    qu’aujourd’hui, nous apprenions que le duché de
    Bourbonnais-Auvergne entrait en guerre contre le
    Berry. Quelle est donc cette folie qui s’est
    emparée de la France ? Quel est donc ce mal dont
    souffre le Royaume des Lys pour qu’Il s’abaisse à
    temps de violence ? Décidément, il semble bien
    que les hommes d’aujourd’hui aient décidé
    d’abreuver du sang de leurs confrères ce sol que
    nous chérissons tant.

    La campagne de Bretagne ne fut, semble-t-il, pas
    un exutoire assez satisfaisant ! Les hommes en
    redemandent, et le Bourbonnais-Auvergne se
    presse au portillon…

    L’Eglise n’a cessé d’appeler à la paix, de rappeler
    les Français à la raison, mais aujourd’hui, où en
    sommes-nous ? Les valeurs son bafouées, la
    bravoure à fait place à la lâcheté. Alors que jadis,
    ont se battaient « en gentilhomme », aujourd’hui,
    les duchés trouvent des prétextes fallacieux et
    sournois, pour détourner la volonté du roi.
    Aujourd’hui, certain ose le crime de lèse-majesté,
    aujourd’hui, certain ose braver l’autorité royale de
    droit divin, pour assouvir un sentiment de haine et
    un désir de guerre et de violence.

    Ne soyons pas dupe, et d’aucun, si pas tous,
    connaissent les desseins du Bourbonnais. Si là se
    trouve sa fierté, alors les autorités auvergnates ne
    peuvent inspirer que mépris et arrogance.
    Aujourd’hui, l’Eglise est en colère, aujourd’hui,
    nous sommes en colère. Et même si notre
    philosophie nous inviterait plus volontiers à la
    tempérance, nous ne pouvons ôter ce sentiment de
    notre âme.

    Le Bourbonnais est signataire d’un concordat
    particulièrement aristotélicien, pourquoi à cette
    heure celui-ci brave-t-il tout ce que l’étique et les
    Vertus nous enseignent ? A peine le duc élu, à
    peine le nouveau conseil installé, celui-ci ne
    trouve comme première action de son mandat que
    de déclarer la guerre à un de ces voisins… Où
    donc se cache l'intellect des hommes ?

    S’opposez à la monarchie de droit divin, préférer
    les contre-vertus aux Vertus, se moquer
    ouvertement des enseignements de notre Sainte
    Mère l’Eglise, c’est s’exposer au courroux de cette
    dernière.

    J’invite instamment les autorités concernées à
    revoir leurs positions, à reconsidérer leurs
    sentiments, leurs faits et leurs actes ; j’invite le
    duc, plus particulièrement, à se rappeler du lien
    vassalique qui le lie à la Couronne de France, des
    enseignements de Notre Sainte Eglise, de la
    signification de son baptême et de chasser les
    idées interlopes qui l’habitent... ; j’invite, le
    conseil à faire preuve de retenue, de probité et
    d’introspection ; enfin, j’invite le Bourbonnais-
    Auvergne à rejoindre le droit chemin qu’il vient
    de quitter et à abandonner ses actions bellicistes
    envers le Berry.


    Salutations distinguées et bénédiction apostolique.


    Aaron de Nagan, Cardinal-Archevêque de Reims
    Cardinal-Chancelier de la Nonciature Apostolique
    Archidiacre de Rome
    Vicomte d’Ivry.

    Correspondance Apostolique Sceauaaronpetit5qe

    Reims, le XII septembre de l'an de grâce MCDLV
    Palais archidiocésain de Reims.


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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyMer 19 Sep - 13:20

Citation :




    Chère duchesse, chère berrichonne,



    Cela m’attriste de plus en plus de voir le duché de
    Berry occupé par des troupes qui lui sont
    ennemies et qui l’ont attaqué illégitimement. Je
    n’ai eu de cesse de rappeler la Touraine à la
    raison, de temporiser les belligérants du conflit,
    d’entretenir une correspondance apostolique avec
    la Touraine et le chambellan du duché, avec le
    conseil auvergnat, … Je n’ai eu de cesse de prier
    pour que le peuple de France, et plus précisément
    ceux qui à l’heure actuelle voient leurs terres
    abreuvées du sang de leurs compatriotes
    retrouve le chemin de la raison.

    Voilà plusieurs jours déjà que les tourangeaux et
    leurs alliés sont au pieds des murs de Bourges, ont
    attaqué les villages berrichons, et notamment celui
    de Saint Aignan. La population n’a sans doute que
    trop souffert, et votre résistance, honnête et sage,
    doit trouvé fin, en même temps que les attaques
    des ennemis qui l’engendre…

    Dernièrement le duché de Touraine à répondu
    favorablement à notre demande de paix, mettant
    l’Eglise au milieu des négociations en tant que
    médiatrice. La guerre n’a que trop durée, et il
    semble de plus en plus que celle-ci se transforme
    en conflit larvé.

    Je vous demande, chère duchesse, de répondre
    favorablement, aussi, à l’appel qui vous est fait, à
    savoir celui d’une table ronde sur l’issu pacifiste
    de la guerre. Cette réponse, que j’espère positive,
    serait dans la parfaite ligne de conduite qu’à suivi
    jusque là le Berry, à savoir, celle de la Vraie Foi et
    de l’amitié aristotélicienne, celle que le duc
    Georges, votre époux, à suivi durant ses longs
    mois de règne qui furent couronnés par la remise
    de l’Etoile d’Argent de l’Ordre d’Aristote.

    Je ne doute pas un seul instant de votre probité,
    d’ailleurs, depuis le début de la guerre, vous et
    votre conseil n’avez cesser de faire preuve
    d’exemplarité. Maintenant, il est temps que celle-
    ci soit mise au bénéfice de la paix.

    Je sais que vous avez mis certaines exigences à
    cette table ronde, comme l’évacuation des terres
    berrichonnes des armées tourangelles, mais je suis
    sûr que nous pourrions trouver un terrain
    d’entente afin de, non plus promouvoir la haine et
    la violence, mais la paix et l’amitié
    aristotélicienne.

    Je vous exhorte donc, je vous supplie et vous
    implore, d’accepter une rencontre entre le Berry et
    la Touraine, afin de rétablire paix et concorde
    entre les deux duchés. La population berrichonne,
    de Saint-Aignan, et le duché lui-même n’en
    sortirait que grandit. Demander la paix n’est pas
    synonyme de lâcheté, mais de courage et de
    noblesse.


    Salutations distinguées et bénédiction apostolique.



    Aaron de Nagan, Cardinal-Archevêque de Reims
    Cardinal-Chancelier de la Nonciature Apostolique
    Archidiacre de Rome
    Vicomte d’Ivry.

    Correspondance Apostolique Sceauaaronpetit5qe

    Reims, le XIX septembre de l'an de grâce MCDLV
    Palais archidiocésain de Reims.




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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyMer 19 Sep - 13:22

Citation :




    A la noble Alliance du Centre,
    Au Duc de Berry, à la Duchesse de Touraine,
    Aux conseils et aux peuples concernés,


    C’est avec satisfaction que la Nonciature
    Apostolique a appris la démarche pour le moins
    pacifiste, dans un premier temps hélas, de la noble
    Alliance du Centre. Il est d’ailleurs de son devoir
    moral d’apaiser les tensions et les appétits d’un de
    ces membres, qu’ils soient justifiés ou non.

    C’est également avec joie que nous avons appris
    que par cette démarche pacifiste, la noble Alliance
    du Centre comptait bien respecter son serment
    d’allégeance fait envers la Couronne de France. Il
    est cependant dommageable que celui-ci soit
    rompu si d’autres venaient à le rompre en
    s’alignant derrière le duché de Berry. Cet acte plus
    que nuisible pour l’unité et l’équilibre du
    Royaume, mènerait la France vers un
    affrontement fratricide, affrontement qui la
    conduirait inévitablement vers le marasme et le
    malheur des peuples et nations qui la composent.


    Dans cette optique, nous invitons et exhortons la
    noble Alliance du Centre à user de tous les
    moyens amicaux et diplomatiques nécessaires
    pour pacifier et tempérer la Touraine meurtrie par
    la haine et les affronts répétés qui semble lui avoir
    été fait. De même, nous invitons et exhortons les
    duchés amis du Berry à en faire de même auprès de leur allié.

    En outre, la Nonciature tient à exprimer sa
    réprobation face aux différentes exigences
    rédhibitoires qui furent faites de part et d’autre.
    Plus que grotesques, elles mènent toutes deux vers
    le non-dialogue et tuent le possible et futur travail
    diplomatique qui pourrait être entreprit. J’invite
    donc les deux belligérants à revoir leurs positions
    afin de rendre le dialogue audible et possible.

    Enfin, et pour conclure, nous tenons à informer le
    duché de Touraine qu’en s’associant de la sorte
    avec le groupuscule des Lucioles, aux actions
    passées et présentes plus que condamnable, il voit
    son image plus que ternie. Plusieurs de ses leaders
    semblent tirer les ficelles de la politique du duché
    et s’être immiscé à tous les niveaux de décision de
    la Touraine. Ne cessant de souffler sur les braises
    de discordes et d’attiser la haine, ils semblent ne
    vouloir contenter que leurs propres désirs, à
    savoir, guerroyer, apporter haine et malheur.
    Pourtant, un récent sondage réalisé auprès de la
    population tourangelle à monter que ce
    groupuscule est peu apprécié. Pourquoi dès lors
    les politiques semble-ils prêter une oreille si
    attentive à leurs avis ?

    Entendons-nous bien, ce n’est pas le duché de
    Touraine que j’accuse ou dénonce, mais bien
    certaines personnes d’obédience douteuse
    prodiguant de mauvais conseils.

    En espérant que cette correspondance apostolique
    soit bénéfique aux tensions actuelles, recevez,
    chers comtes, chers ducs, chers conseils,
    l'assurance de notre considération distinguée.


    Bénédiction apostolique.


    Aaron de Nagan, Cardinal-Archevêque de Reims
    Cardinal-Chancelier de la Nonciature Apostolique
    Archidiacre de Rome
    Vicomte d’Ivry.

    Correspondance Apostolique Sceauaaronpetit5qe

    Rome, le VII septembre de l'an de grâce MCDLV
    Palais Saint Nicolas – Congrégation des Affaires du Siècle




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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyDim 23 Sep - 12:51

Citation :






    Au Berry, à la Touraine, à la Bourgogne, au
    Bourbonnais-Auvergne, aux peuples et à
    l’universalité des fidèles.



    Une fois de plus, nous prenons la plume afin de
    faire savoir haut et fort que l’Eglise déplore la
    situation dans laquelle se trouve le centre du
    Royaume des Lys. Au fil des lignes, elle s’use,
    de plus en plus, se perdant dans la longueur des
    appels à la paix et à la raison.

    L’engrenage dans lequel les duchés et comtés à
    qui nous nous adressons semblent ne jamais
    pouvoir s’arrêter. L’un promet une certaine
    retenue, l’autre impose de nouvelles contraintes
    incitant à une réaction du premier sur le troisième
    et du deuxième sur le premier. Bref, le jeu des
    alliances, sitôt mis en marche au début de la
    guerre continue son œuvre destructrice dans les
    pourparlers diplomatiques, tuant tout espoir de paix.

    Bien que notre volonté et notre courage
    s’émoussent au fil des semaines, ne cessant
    d’appeler à la paix et la raison, l’Eglise, le primat
    et nous-même tentons désespérément de ramener
    les duchés bellicistes dans le droit chemin. Notre
    combat est juste, notre combat est sage, notre
    combat est honorable, voilà pourquoi nous tenons
    bon, pour le peuple, pour les fidèles, pour le
    Royaume de France et les duchés en guerres.

    La guerre, débutée sur des accusations douteuses,
    poursuivie pour des prétextes fallacieux, doit
    aujourd’hui cessez.

    Nous regrettons amèrement le dernier
    renchérissement de la Bourgogne et déplorons que
    notre courrier apostolique envoyé à la duchesse de
    Berry soit resté lettre-morte. A la plus grande
    surprise de certain, sans doute, seule la Touraine
    accepte l’idée de négociations, et nous entretenons
    une correspondance soutenue à ce propos avec son
    chambellan. Nous savons également que le
    Bourbonnais est favorable à des négociations. Plus
    d’une des exigences de l’un, comme de l’autre
    sont ridicules et fantasques, mais tant que nous ne
    nous serrons pas mis autour d’une table, le
    problème ne sera jamais résolu, les surenchères se
    succédant, toujours plus contraignantes, toujours
    plus folles, toujours plus irréalisables…

    Le Très-Haut nous livre ici une de Ses équations
    les plus difficiles à résoudre… Aussi, la meilleur
    des choses pour que les négociations puissent
    avoir lieu, serait que chacune des parties en
    présence abandonne ses exigences avant
    d’entamer les négociations. Cédez à l’autre alors
    que nous pouvons tenir tête ? Impensable direz-
    vous ? Alors, la guerre continuera, toujours plus
    larvée, toujours plus destructrice, mais l’Eglise
    continuera, elle, à poursuivre son œuvre de paix
    contre une guerre fratricide.

    D’aucun affirme que l’Eglise n’a pas sa place dans
    ce conflit ; d’aucun trouve la position grotesque de
    Celle qu’ils accusent d’avoir soulevé et entretenu
    divers conflits. Qu’il soit clair que l’Eglise n’a
    jamais soutenu un conflit qui ne lui semblait pas
    juste. La guerre fait partie de l’Humanité, nous
    devons nous y résoudre et l’accepter. L’Eglise ne
    se positionne pour l’un ou l’autre que lorsqu’il ne
    lui est plus possible de faire autrement au vu des
    faits et des actes entrepris par certain intervenant,
    ou que la Foi le justifie.

    Mettons un terme à cette atmosphère martiale,
    tentons une autre voie, celle que l’Eglise vous
    propose. Si elle échoue, le fer reparlera, la terre ne
    sera abreuvée que de plus de sang, mais au moins,
    nous aurons essayé. L’Eglise continuera malgré
    tout son action diplomatique à travers les
    différentes chancelleries concernées.

    Nous tenons également à rappeler, comme l’a fait
    le primat de France, que ce jour est le jour du
    Seigneur, et que si certain font parler les armes, ils
    s’exposeront au courroux de notre Sainte Mère
    l’Eglise. Gardons le jour dominical pur et ne
    l’entachons pas de sang.

    Nous plaçons tout nos espoirs dans ce courrier
    apostolique, et une fois de plus, nous invitons
    obstinément les autorités concernées à revoir leurs
    positions, à reconsidérer leurs sentiments, leurs
    faits et leurs actes ; nous invitons les ducs et
    comtes, à se rappeler des enseignements de Notre
    Sainte Eglise; nous invitons et exhortons les
    conseils à faire preuve de retenue, de probité et
    d’introspection ; enfin, nous invitons le
    Bourbonnais-Auvergne, la Touraine, la
    Bourgogne et le Berry à rejoindre le droit chemin
    qu’ils ont quitté et à abandonner leurs actions
    bellicistes.



    Aaron de Nagan, Cardinal-Archevêque de Reims
    Cardinal-Chancelier de la Nonciature Apostolique
    Archidiacre de Rome
    Vicomte d’Ivry.

    Correspondance Apostolique Sceaupetitdbordqs8

    Rome, le XXIII septembre de l'an de grâce MCDLV
    Palais Saint Nicolas – Congrégation des Affaires du Siècle






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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyVen 30 Nov - 22:49

Citation :




    Votre Altesse,



    Ce n’est sans doute pas la première missive de félicitation que
    vous recevez ces derniers jours. Malgré cela, je me permets de
    prendre la plume pour vous adresser ces quelques mots
    d’encouragement, et surtout de félicitation.

    Ces dernier mois ont été pour vous emplit de grandes émotions. A
    peine après avoir convolé en justes noces, vous voilà à la tête du
    Royaume des Lys. La tâche n’est pas simple, aussi, je vous
    recommanderai à Dieu dans mes prières afin que votre charge ne
    soit pas trop lourde et que vous remplissiez votre devoir avec
    sagesse, justesse et vertu.

    La Sainte Eglise Aristotélicienne est heureuse de pouvoir voir
    aujourd’hui une grande aristotélicienne qui se bas pour une juste
    cause, divine, dans le sillage de notre monarque, à la tête de ce
    que je considère comme le plus beau des Royaumes. Puisse Dieu
    vous accorder la force nécessaire pour mener d’une main de fer
    le bateau qu’est notre Etat. Vous êtes maintenant à la barre, et
    malgré ce qu’en pourrait dire certain, vous ferrez, je n’en doute
    pas, un éminent Grand Maître de France.

    L’Etoile d’Aristote vous avait été remise après un investissement
    reconnu dans l’Eglise et pour l’Eglise. Aujourd’hui, votre
    investissement se révèle à la face de la France. J’espère très
    sincèrement que la position que vous avez eu en Bourgogne à
    l’égard de l’Institution de Dieu sera tout aussi identique au jour
    d’aujourd’hui où vous avez en main les caducées d’or
    fleurdelisée. J’espère, pour le concordat de Paris, précédemment
    signé et officialisé par votre prédécesseur, le prince de
    Fontainebleau, trouver en votre personne, une aristotélicienne
    convaincue et attachée aux valeurs de notre Sainte Mère l’Eglise,
    afin que le traité soit renégocier pour que la monarchie triomphe
    dans la gloire du Tout-Puissant sous les auspices de Son
    institution.

    Enfin, je terminerai par ce que j’ai annoncé en début de lettre en
    vous félicitant chaleureusement.

    Dans la perspective de relations cordiales et constructives,
    veuillez recevoir, Votre Altesse, mes respectueux hommages et
    l'expression de mon meilleur souvenir.

    Correspondance Apostolique Signature111us7

    Aaron de Nagan
    Cardinal-Archevêque de Reims
    Chancelier de la Nonciature Apostolique
    Vicomte d’Ivry


    Correspondance Apostolique Sceauaaronpetit5qe

    Fait à Reims le XXX novembre de l'an de grâce MCDLV




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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyDim 2 Déc - 23:27

Citation :






    À l'universalité des fidèles,
    au conseil de Guyenne, à la duchesse Rosetendre




    C’est avec amertume que nous prenons la plume ce jour dominical afin de rédiger ce courrier
    apostolique à l’adresse du conseil de Guyenne et de sa duchesse. C’est avec autant de regrets
    que nous avons appris la suspension, illégale, du traité liant le duché à la Sainte Eglise.

    Dans un premier temps, nous voudrions réagir à certaines remarques qui sont parvenues jusqu’à
    nous, et notamment celle ou un chambellan se croyait plus aristotélicien que les clercs chargés
    de cette négociation. Etrange attitude que celle si, surtout lorsque cette personne affirme un
    fait aux antipodes des préceptes d’Aristote lui-même… A l’avenir, un vrai aristotélicien saura
    que le spirituel et le temporel ne doivent faire qu’un et un seul, et qu’il n’est qu’une coutume
    récente que de les séparer. Qui mieux que ceux qui éclairés par la Vrai Foi et serviteurs dans
    l’Institution de Dieu sur terre, peuvent gouverner selon les préceptes prophétiques ?

    Concernant maintenant la suspension du traité, nous ne pouvons qu’être affligés par une telle
    décision, illégitime par ailleurs, car non seulement, celle-ci méprise notre Sainte Mère
    l’Eglise, mais en plus, elle discrédite l’ensemble de l’appareil politique et ducal de Guyenne,
    puisqu’elle montre le peu confiance que l’on peut placer en ce dernier. La sincérité et
    l’honnêteté semblent faire défaut à l’actuel conseil, ce qui porte préjudice à l’ensemble de
    l’Aquitaine et aux relations diplomatiques qu’elle pourrait entretenir, que se soit temporelles
    ou spirituelles.

    Certains usent de prétextes fallacieux pour imputer à l’Eglise l’échec de ces dernières
    rencontres, tentent de détourner la loi en jouant sur les mots. Annuler un décret, c’est rendre
    nul ce dernier. Suspendre un décret, n’est-ce pas là aussi rendre nul ses effets, fussent-ils pour
    un temps limité ? La suspension du traité, visant à vider le texte de son sens et de ses effets,
    est donc, considérée par la Sainte Eglise, comme un acte hostile et illégitime.

    La duchesse s’arroge un droit qu’elle ne possède pas, et en usant de celui-ci, jette le
    discrédit sur l’ensemble de sa politique et sur la Guyenne au sein du Royaume des Lys. Même
    en adoptant son point de vue erroné, l’on ne peut que se fourvoyer puisque l’on autoriserait
    les listes illégales à se présenter, ce, avant que le décret ne soit même suspendu. Depuis le
    commencement, ce traité devait être mis entre parenthèse, sinon abrogé, puisque rien ne fut
    fait pour que les élections se fassent dans les règles définies par la loi, loi que la plus haute
    autorité du duché ne respecte pas elle-même…

    La Sainte Eglise condamne cette décision et considère donc le traité comme toujours valide et
    toujours d’application. Au conseil et aux listes donc de prendre leurs responsabilités. Si
    d’aventure, l’indifférence des élus et futurs élus persistait, que ces derniers n’escomptent pas
    une indifférence réciproque de la part l’Eglise.

    Le traité est là, valide, légitime, et juste. Il reste peu de jours, très peu, mais la dernière
    proposition de la Nonciature Apostolique, transmise via le nonce et l’ambassadeur, reste, pour
    la Congrégation des Affaires du Siècle, toujours une possibilité, malgré
    les récents évènements qui nous poussent à vous écrire.

    L’Eglise saura se montrer magnanime envers ceux qui auront tenté, dans ce climat de
    tensions, de se mettre en règle, sincèrement, dans le respect des lois et du duché, car l’Eglise
    ouvre toujours Ses bras aux fidèles qui se tournent vers Elle, sans tenter de l’abuser.



    A bon entendeur, bénédiction apostolique.




    Aaron de Nagan
    Cardinal-Archevêque de Reims
    Chancelier de la Nonciature Apostolique


    Correspondance Apostolique Sceauaaronpetit5qe


    Le II décembre de l'an de grâce MCDLV






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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyJeu 27 Déc - 19:08

Citation :





    Aux peuples et aux nations,
    A l'universalité des fidèles.




    Rédiger sous l’égide du collège des cardinaux de la Sainte
    Eglise et des pairs du Royaume de France, le Concordat de
    Paris est un traité sacré visant à rapprocher le Royaume des
    Lys du Saint-Siège afin à promouvoir la Seule, Vraie et
    Unique Foi dont la Sainte Eglise Aristotélicienne et
    Romaine est seule détentrice et gardienne.

    Devant l’égarement et les interprétations de certains qui
    visent à détourner le vrai message du concordat de Paris à
    des fins politique, il était primordial de mettre au clair et
    d’analyser ce document afin de faire savoir à tous le
    contenu réel et applicable de celui-ci.

    Le concordat de Paris, dans ses clauses restrictives, n’est
    applicable que sur le territoire du domaine royal, c’est à
    dire, les duchés d’Alençon, de Champagne, de Normandie
    et d’Orléans, ainsi que le comté du Maine. De ce fait, les
    articles généraux concernant l’aristotélisme sont applicables
    à l’ensemble du royaume, l’aristotélisme du Roi en étant un
    exemple ; il est roi de droit divin autant dans le domaine
    royal que dans son royaume.

    Le concordat de Paris est donc d’application dans
    l’ensemble du domaine royal sans qu’aucune loi régionale
    ne puissent aller à l’encontre d’un des articles. A l’inverse,
    le concordat n’est d’application dans le Royaume que par
    ses articles généraux, comme l’aristotélisme du roi et des
    fonctionnaires royaux, le privilège de clergie, la
    reconnaissance des vidameries, des mariages, du calendrier
    aristotélicien , …

    Les comtés hors du domaine royal ont donc la pleine liberté
    de régire comme ils l’entendent le domaine spirituel.
    Toutefois ils ne peuvent aller à l’encontre des articles cités
    ci-avant et qui constituent le fondement même de l’Etat, au
    risque de commettre le crime de lèse-majesté. Libre à eux
    de négocier un concordat spécifique avec l’Eglise
    Aristotélicienne, de légiférer sur la liberté de culte, sur
    l’exercice judiciaire de l’Eglise, …


    La seule interprétation correcte est celle de l’Eglise et de la
    Pairie qui ont négocié et écrit ce concordat de Paris. Ceux
    qui prétendent avoir une analyse plus juste et plus correcte
    ne sont qu’agitateur et trompeur vaniteux, dont le seul but
    est d’accéder au pouvoir. D’ailleurs, nous avons souvent vu
    que ce type de contestataire, dès leur arrivée dans les hautes
    sphères du pouvoir, s’empressaient de dénoncer, annuler et
    abroger tous les traités pouvant, d’une façon ou d’une autre,
    entamer leur autorité qu’ils voulaient absolue. L’Eglise,
    gardienne de la Foi, se trouvant la plupart du temps sur leur
    chemin, est celle subit le plus généralement les premiers
    affronts…


    Bénédiction Apostolique.



    Aaron de Nagan
    Cardinal-Archevêque de Reims
    Chancelier de la Nonciature Apostolique


    Correspondance Apostolique Sceauaaronpetit5qe


    Le XXVII décembre de l'an de grâce MCDLV





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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyVen 21 Mar - 17:39

Citation :




    Au duc d’Anjou,
    Aux Conseillers ducaux,
    Au peuple angevin,


    Cela fait longtemps maintenant que nous n’avons plus pris la plume pour la diplomatie du
    Saint-Siège et la paix des nations. L’Artois s’embrase, l’Anjou et le Poitou s’enlisent…
    Aujourd’hui le débat et les négociations pour la paix semblent abandonnées, occultées par les
    polémiques de toutes natures qui sévissent autour de l’implication de l’Eglise dans ce conflit.

    Avant de poursuivre, nous pensons qu’il est plus que nécessaire de replacer l’église au milieu
    du village, de remettre ceux qui se disent en toute bonne foi aristotéliciens, sur le droit
    chemin de la vertu.

    Beaucoup s’évertuent à vouloir séparer le pouvoir spirituel du pouvoir temporel en vouant
    dans un même temps une adoration sans borne au prophète Aristote. Nous ne pouvons que
    récuser ces interprétations fallacieuses qui dénaturent les enseignements fondamentaux de
    notre prophète Aristote, reconnus au travers des Saintes Ecritures, mais également, et malgré
    leur nature, par les écrits apocryphes et hérétiques. Pour Aristote, ce sont les serviteurs du
    Très-Haut, les philosophes, qui doivent conduire les nations et diriger les peuples. Mais
    l’Eglise, devenue universelle et ne pouvant assumer seule la direction des affaires
    temporelles, a délégué son pouvoir et le glaive séculier aux princes. Toutefois, elle dispose
    d’un droit de regard moral et diplomatique sacré sur la manière dont les dépositaires du
    pouvoir de Dieu font usage de leurs prérogatives étendues.

    Dès lors, le devoir du clergé revient à s’investir dans la politique, la diplomatie et la régence,
    dans la mesure où c’est par la vertu que passent les chemins qui mènent à Dieu. Dans le
    même temps, l’Eglise s’occupe, et de manière tout aussi significative, du spirituel en
    considérant que les deux pouvoirs sont intimement liés. Cessons dès à présent de vouloir
    dissocier ce qui ne peut l’être, de vouloir placer comme dogme ce qui ne l’est pas et de prêter
    au prophète des intentions à des fins uniques et privées. Restons logiques, cohérents et
    sincères avec nous même, sans chercher à dévoyer par des interprétations hypocrites, fausses
    et démagogues les Saintes Ecritures. Je rappelle que la Sainte Eglise Romaine est, de part la
    tradition apostolique, seule détentrice de l’autorité dogmatique et de l’interprétation des
    textes.

    De ce fait, l’action de l’Eglise et l’ingérence dont on l’accuse sont parfaitement incongrues.
    Ceci étant, il n’est pas à exclure que la manière de procéder de la Sainte Insitution puisse ne
    pas être comprise des peuples.

    Nous entendons l’Anjou, frustré, peiné, en colère vis à vis de l’Eglise, mais nous observons
    aussi avec regret que beaucoup mélangent – à tort – les faits dont ils sont les témoins et les
    événements concomitants sans rapport entre eux. Sitôt un angevin est mis en accusation par
    l’Eglise lors du conflit que des voix s’élèvent pour accuser l’Institution Romaine d’alliance
    avec le Poitou ! Allons donc ! Le fait d’être en état de guerre ne permet pas aux
    aristotéliciens d’insulter les prélats comme bon leur semble. De même, le fait que nous soyons
    en état de guerre n’empêche pas l’Eglise de continuer son ministère et de faire respecter son
    autorité, aussi bien spirituelle que temporelle.

    Il est une chose que nous nous devons et que nous voulons rappeler, de la manière la plus
    vive, la plus forte et la plus persuasive : l’Eglise ne prend pas parti dans ce conflit. Son but
    final est la paix, et uniquement la paix, entre les fidèles d’une même nation. L’Anjou se rend-
    t-il compte de cela ? Les Angevins comprennent-ils cette position de l’Eglise, extraordinaire,
    universelle, pacifiste, alors que ce même duché l’injurie par la voix de quelques uns de ses
    citoyens et qui s’associent sans honte aux répudiés de l’Eglise. Le Duché d’Anjou ne possède
    ni de concordat avec le Saint-Siège, ni de lois favorisant l’aristotélisme, ce qui est l’exacte
    contraire du Duché de Poitou. Voici la situation. L’Eglise reste pourtant impartiale et
    patiente face à l’insulte, qui devrait pourtant la pousser à prendre parti. Mais il n’en est rien
    car ce serait offenser à ses principes les plus sacrés.

    Il est certes vrai qu’un concordat est en discussion en Anjou, mais depuis combien de temps ?
    Tant que rien n’est signé, personne n’a à brandir de documents en preuve de foi. Dès lors est-
    il nécessaire de prouver son attachement à la religion comme on plaide dans un procès ? Oui,
    vous êtes aristotélicien, oui vous êtes de bons croyants, mais vous vous égarez aussi du
    chemin de la justice lorsque vous restez passifs, voir complice, face à l’insoutenable. Vous
    prêtez à l’Eglise des intentions qu’elle n’a pas, bien qu’elle œuvre justement pour la paix ;
    vous accusez la Sainte Institution de prendre partis alors qu’elle ne le fait pas ; vous accusez
    de haute trahison un évêque de célébrer Dieu alors que vous reprochez à l’Eglise de
    n’interdire les combats que le dimanche. Où est donc la logique angevine ?

    Nous pouvons comprendre le malaise de l’Anjou, mais nous ne pouvons accepter de recevoir
    l’opprobre jeté par quelques oiseaux de mauvais augure.

    Si l’Eglise ne l’a pas dit assez fort, elle le redit par notre voix : Oui nous condamnons l’entrée
    en guerre du Poitou, oui nous condamnons cette guerre, mais nous condamnons aussi les
    associassions douteuses, les insultes et le manque de respect.

    Quant à la trêve, certes nous là vivons, mais pour combien de temps ? Les pour-parlers
    n’avancent pas, les négociations stagnent, … Une trêve est une bonne chose, une paix est
    encore mieux !

    L’Eglise veut la paix. L’Eglise veut la concorde, le calme et l’amitié. L’Eglise veut que la
    guerre cesse, et elle usera de tout son poids pour que les conflits s’arrêtent, que cela plaise,
    ou non à certains crieurs. Cent fois elle aurait pu prendre parti, cent fois, elle ne l’a pas fait,
    et chaque jour, elle mettra un peu plus d’elle-même dans l’équipage qui mènera l’Anjou et le
    Poitou vers la paix…

    Convaincre par l’épée, mais laquelle ? Et comme je le disais lors des négociations qui mirent
    fin à la guerre entre le Berry et la Touraine, Pax melior est quam iustissimum bellum


    Bénédiction Apostolique.


    Aaron de Nagan
    Cardinal-Archevêque de Reims
    Chancelier de la Nonciature Apostolique

    Correspondance Apostolique Sceauaaronpetit5qe

    Rome, Congrégation des Affaires du Siècle. le 18 mars de l'an de grâce MCDLVI de
    Notre Seigneur.





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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyDim 13 Avr - 18:07

Citation :



    Au peuple des royaumes,
    A l'universalité des fidèles,



    Il est malheureux que certaines personnes qui se disent fidèles de la Sainte Eglise
    Aristotélicienne Romaine viennent exciter les foules en propageant de fausses vérités,
    insultantes et odieuses. Nous pouvons comprendre que certains s'offusquent de voir
    l'Institution de Dieu sur terre, non pas prendre les armes, mais utiliser des ordres de chevalerie
    à son service pour mater le païen et l’hérétique.

    L'on pourrait croire qu'il est louable d'avoir cette attitude, pourtant nous devons y apporter un
    bémol. Ces personnes qui s'offusquent de voir la Sainte Eglise utiliser son bras armé pour
    combattre les hérétiques, fussent-ils hommes, placent le respect de l'être humain avant le
    respect du Créateur. Or, l'Eglise ne peut tolérer que des êtres vivants insultent le Père de
    l'Humanité et combattent ostensiblement et de manière violente Son Institution.

    Nous prenons la peine d'écrire ce courrier apostolique afin de mettre en garde ceux qui
    diffusent de tels pamphlets. Nous pensons que certains ne se rendent pas compte de leurs
    actions. Propager de telles diatribes malfaisantes, c'est s'exposer à la justice d’Eglise voir à
    l'excommunication épiscopale. Car il est bien entendu que ce type de discours est démagogue,
    faux, et qu'il insulte l'Eglise et ses plus hautes instances, qui, je le rappelle et la Sainte
    Institution de Dieu sur terre, par laquelle le Créateur fait entendre sa volonté. Ceux qui se
    disent aristotéliciens, mais qui ne reconnaissent pas l'autorité et le magistère spirituel de
    l'Eglise, renient Dieu puisqu'ils renient son intermédiaire avec les hommes et la tradition
    apostolique.

    À l'inverse de ce que l'on voudrait nous faire croire, la Sainte Eglise n'a pas eu d'autre choix
    que d'aller déloger les Lions de Juda de la cité de Genève. Certains se plaisent à dire que ces
    hérétiques furent mis en procès par la Confédération Helvétique. Cela est vrai, mais il fallut
    attendre que les Saintes Armées soient aux portent de leurs frontières pour que les autorités se
    décident à réagir. Or, elles prétendent les avoir mis en procès, en tant que aristotéliciennes
    convaincues, modèles. Pourquoi alors avoir attendu tant de temps et la levée de la Croisade
    alors que les Lions se trouvaient là depuis de nombreux mois ?

    Il est également assez étrange de lire ce dernier pamphlet qui fut publié à travers les provinces
    du royaume. L'on peut y lire ligne après ligne une explication des faits. Et l'on remarque, mot
    après mot, et d'ailleurs de manière reconnue par son auteur, que la Confédération Helvétique
    n'a cessé d'agir contre l'Eglise. Mais chaque point négatif que l’on relève est accompagné
    d’une subtile excuse. Étrange que l'Institution Romaine ait du apprendre par la presse que le
    concordat de la très aristotélicienne Confédération Helvétique ainsi que le traité des ordres
    militaire et religieux, avaient été abrogés unilatéralement sans qu’une solution ne soit
    envisagée ou que la Sainte Eglise soit prévenue.

    Ces personnes ne sont pas loin de se présenter comme plus aristotéliciennes que les plus
    aristotéliciens d'entre nous. Ils ont pourtant une étrange façon de le prouver, en insultant notre
    Sainte mère l’Eglise, en abrogeant arbitrairement, sans préavis, sans en informer l'épiscopat
    local ou la Nonciature Apostolique, annulant le concordat et les traité militaire et religieux
    liant la Confédération à la Sainte Eglise, en ne condamnant la république Léonide que par
    lâcheté et par peur devant l'avancée des armées de Dieu…

    Étrange façon donc... Nous oserons utiliser ce terme, mais il est assez « amusant » de voir
    comme les hommes sont plus soucieux de se faire bien passer devant les autres sans crainte
    d'utiliser le mensonge et la corruption, que de bien se faire passer aux yeux de Dieu qui n'a de
    cesse de les épier de son regard triste et pourtant si magnanime...


    Bénédiction apostolique.


    Correspondance Apostolique Signature111us7

    Aaron de Nagan
    Cardinal-Archevêque de Reims
    Chancelier de la Nonciature Apostolique
    Archidiacre de Rome

    Correspondance Apostolique Sceaupetitdbordqs8

    Fait à Rome en notre palais de la Congrégation des Affaires du Siècle
    le XIII avril de l’an de grâce MCDLVI



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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptySam 14 Juin - 21:29

Citation :



    A l’Ordre Lescurien,
    A nos frères en l’Eglise,



    Je me souviens encore des moments de vie que j’ai partagés avec feu son éminence Lescure,
    devenu Saint aujourd’hui, et même, saint patron d’un ordre aux grandes qualités. Je me
    souviens de notre lutte commune contre les hérésies normandes, lui à Lisieux, moi à Rouen, et
    puis, lors de notre échange, lui à Rouen et moi à Lisieux. Mes souvenirs s’effacent, lentement,
    ils deviennent flous, tout doucement, comme la plupart de ceux qui l’on connus. Mais vous
    mes frères, à travers l’ordre Lescurien, vous perpétuez le souvenir de sa mémoire.

    Aujourd’hui, vous semblez troublés. C’est plus qu’un devoir propre à mes fonctions que de
    vous répondre, c’est un devoir du cœur. J’espère que mes propos apporteront des réponses à
    vos inquiétudes, même si toutes ne sauront sans doute trouver une réponse satisfaisante.

    L’établissement du Droit Canon sur le clergé régulier publié sous le nom de bulle pontificale
    Regimini regularis ecclesiae, n’est pas l’œuvre unique de la Sainte Curie. Ce texte fut établit
    par les légistes pontificaux, sous l’œil vigilant et le conseil du Sacré Collège. Ce groupe, qui
    se veut hétéroclite, ne représente peut-être pas toutes les factions ou groupes de l’Eglise, mais
    il tend à le faire. Ainsi, nous retrouvons des légistes de différents ordres, des évêques comme
    des prêtres.

    La Sainte Eglise, en tant qu’Institution universelle ne peut se soustraire à l’édification d’un
    droit canonique qui la régit. C’est ce qui fait sa force, mais c’est ce qui fait également sa
    cohésion. Elle est donc contrainte à faire des choix, et, sporadiquement, à les imposer.

    Votre ordre se caractérise par une égalité absolue entre vos membres, sans que l’un soit
    supérieur à l’autre. Cela est une marque de grande humilité, mais la hiérarchie et les dignités
    qui incombent à certains sont-elles contraires à cette vertu ? Les hiérarchies charpentent les
    peuples et les institutions, tout comme la division de la société en trois ordres qui est le
    résultat d’un raisonnement simple, mais tellement élémentaire. L’harmonie peut ainsi très
    bien se trouver à la fois dans l’égalité, mais également dans la hiérarchisation d’un état. Par
    contre, vouloir excessivement tendre vers l’humilité est contraire à la pensée aristotélicienne
    qui veut trouver un équilibre juste entre les vertus et leurs contraires ; l’excès d’humilité peut
    aussi conduire à l’orgueil, voire à la vanité.

    Regimini regularis ecclesiae met en place un cadre pour les ordres réguliers, et appose une
    dénomination claire, précise, relative à une charge. Mais si dans votre ordre, le terme « Père
    Supérieur » vous choque parce qu’il induit une supériorité hiérarchique sur l’un de vos
    membres, libre à vous de l’appeler « Père », tout simplement, ou frère ; mais à Rome, il sera
    référencé comme père supérieur, et l’on s’adressera à lui pour les questions que l’on serait à
    même de poser à un père supérieur d’un tout autre ordre. C’est exactement la même chose
    pour toutes les autres charges décrites dans ce présent droit. Si dans les monastères lescuriens,
    humilité et égalité entre tous les membres est la règle, le Droit Canon ne vous empêche
    nullement de continuer à vivre ces vertus telles que vous les viviez avant. Le droit canonique
    ne fait que poser une ossature, et non un carcan, pour que Rome et l’Eglise, sachent, en temps
    voulus, qui contacter comme responsable, fut-il l'égal des autres membres de votre ordre.

    Si vous jugez par exemple que votre recteur n’a point la dignité d’évêque, et bien, libre à lui
    de refuser son accès à l’assemblée épiscopale qui lui est ouverte par ce statut. Mais pour
    Rome, votre Recteur sera l’homme responsable de l’Ordre Lescurien, c’est lui qui, par
    exemple, sera chargé de faire tenir les registres de baptêmes, c’est lui et uniquement lui qui
    pourra ordonner un membre de votre ordre grâce à sa dignité d’évêque. Mais comme je le
    disais, s’il juge opportun de ne pas faire de distinction de dignité au sein de votre ordre, il
    n’empêche qu’il sera dans ses possibilités de faire, selon le Droit Canon, certaines choses que
    de simples membres lescuriens ne pourraient faire. Ceci n’est pas particulier au clergé
    régulier, mais est la résultante du droit canonique et de la hiérarchie du clergé séculier et de la
    tradition épiscopale.

    Je n’ai décrit ici que quelques charges et noms qui leur sont données, mais il en est de même
    pour tous. Si tous les membres de votre ordre votent les décisions, ils font partie, selon Rome,
    de facto, du chapitre et sont tous dignitaires. Si chez les lescuriens, oblat et conventuel ont le
    même statut, libre à vous. Pareillement, si vous voulez les appeler apprenti, ou frère, ou père,
    c’est votre décision, pour Rome, il en sera autrement, et ce, pour chaque ordre, ceci, afin de
    garder une cohésion, et une répartition des charges et tâches claires, précises, et efficaces, que
    se soit dans l’octroi de sacrement, dans les rapports avec les assemblées épiscopales, avec la
    Curie ou l’Eglise. La volonté de l’Eglise n’est pas de niveler les différences, mais d’apporter
    une cohésion plus forte entre ses membres. Elle cherche l’unité dans la diversité, contrairement
    à ce que certains pourraient penser.

    Il n’y a que deux choses auxquelles vous ne pouvez vous soustraire. Celle de la
    reconnaissance par la Congrégation de la Diffusion de la Foi de votre ordre, chose
    élémentaire, puisqu’il revient à l’Eglise d'accepter ou non une communauté au statut d’ordre
    comme faisant partie à part entière de sa structure ; et celle de la reconnaissance de votre
    recteur comme prêtre de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine.

    Si un ordre ne se conforme pas un minimum au droit canon sur le clergé régulier et à
    l’établissement d’une certaine hiérarchie fondée sur les charges et les statuts d’un point de vue
    sacramentelle, alors il n’est pas un ordre religieux, mais une communauté de vie. C’est une
    différence fondamentale qui précède le droit canon incriminé lui-même. Exactement comme
    le fait de placer un laïc à la tête d’un ordre dit religieux. C’est une chose absolument
    incohérente, ne vous en déplaise, à laquelle l’Eglise à voulu mettre fin. Un ordre religieux est
    par définition un ordre à la tête du quel il ne saurait y avoir qu’un prêtre, sinon, ce n’est pas
    un ordre, mais comme je le disais précédemment, une communauté de vie. C’est d’ailleurs
    pour cela qu'on le définit comme « clergé » régulier. A la tête d’un clergé, ou d’une partie de
    celui-ci, il ne saurait y avoir qu’un prêtre, comme c’est le cas pour un évêque et son clergé
    diocésain, comme un archevêque et son clergé métropolitain, ou comme un primat et son
    clergé national.

    Etre un ordre ne signifie pas uniquement suivre une règle édictée par celui-ci. Etre un ordre,
    ce n’est pas uniquement former une communauté de fidèles. Etre un ordre, c’est aussi suivre
    les règles fondamentales du Droit Canon, et pas seulement les parties qui concernent le
    régulier, mais aussi celles qui ont une incidence sur celui-ci. Les caractères sexuels, limités au
    masculin et au féminin, n’engendrent-ils par pour autant une diversité des espèces, et chez
    l’homme une diversité des apparences comme des cœurs ? Il est très réducteur de croire que
    Regimini regularis ecclesiae uniformise et affadit la diversité des ordres. Vous ne vous êtes
    arrêtés qu’à la forme sans en chercher l’essence, et je le déplore.

    Si une relecture sage et attentive du nouveau droit canon continue à vous conforter dans votre
    opinion, alors, nous serons tout attentifs aux remarques construites, cohérentes et légitimes
    que vous nous ferez parvenir, à nous cardinaux. Si elles sont en accord avec le droit
    canonique coutumier et général, et que les concessions demandées sont cohérentes et
    légitimes après les explications que je vous ai fournies, alors je ne vois aucun orage à
    l’horizon.


    Bénédiction Apostolique.

    Correspondance Apostolique Signaturepngcopiejt9

    Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archvêque de Reims,
    Camerlingue.


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    Fait à Rome le XIV juin de l’an de grâce MCDLVI


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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyLun 21 Juil - 21:58

Citation :





    A l’universalité des fidèles,
    Au conseil du comté de Rouergue,
    Aux Rouergats, Rouergates,




    Bien que nous soyons responsables de la Nonciature apostolique et que nous devrions user de
    diplomatie, nous n’irons pas par quatre chemins ! L’Eglise considère comme un affront le fait
    que le comté de Rouergue ait placé le sieur Pepe_kaly, excommunié, à sa tête. Voilà
    longtemps qu’aucune province du royaume de France n’avait osé ainsi défier ouvertement la
    Sainte Eglise Romaine, et par là-même, Dieu. Nous avons cru, à tord, que l’Artois aurait été
    un exemple, mais il semble que nous nous soyons trompés. Voilà pourquoi, ce jour, nous
    prenons la plume pour faire état de notre mécontentement.

    Le conseil de Rouergue vient de jeter l’opprobre sur son propre comté. Comment une telle
    ignominie a-t-elle pu se produire ? Comment des hommes ont-ils pu placer à la tête d’un
    comté vassal de la Couronne de France un homme excommunié par la Sainte Institution de
    Dieu sur Terre ? Comme première action de leur nouvelle charge de conseillers, ces derniers
    n’ont trouvé mieux à faire que de s’encanailler avec la Créature-Sans-Nom.

    Et que penser des louanges et félicitations mièvres qu’ont pu recevoir ces nouveaux élus, et
    particulièrement le comte, pour son accession, sinon qu’il s’agit d’une attitude d’un
    pathétique insoutenable. L’on aurait pu croire que la confédération helvétique avait atteint
    l’étiage de la foi, mais le comté de Rouergue semble vouloir faire pire…

    Face à cela, nous ne pouvons que clamer haut et fort notre totale indignation. Mais croyez
    bien que la Sainte Eglise de Rome n’en restera pas là, car il est inadmissible pour Elle de voir
    des fidèles voter en faveur d’un homme qui gagne en honte ce qu’il perd au centuple en
    dignité. Ainsi, telle une épée de Damoclès, l’excommunication épiscopale plane au-dessus des
    conseillers et conseillères Athena, Af-vick, Tchikita12, Efhvg, Crysania et Pompoko.

    A compter de ce présent jour, la Sainte Eglise laisse à ces personnes un choix, celui de
    démissionner ou de rester. Mais si cette seconde option est choisie, alors l’Eglise n’aura
    d’autre choix que de frapper d’excommunication les personnes susmentionnées, à moins que
    le comte lui-même ne décide de rendre les attributs de sa charge pour éviter cette sentence à
    ceux qui l’ont élu. Si toutefois le conseil du comté de Rouergue persistait dans la voie qu’il a
    choisi, le Saint-Siège userait de toute son influence pour isoler le comté du reste du Royaume
    de France et combattre l’hérésie qui a pris souche dans les plus hautes instances de cette
    province.

    En espérant une réaction pareille à celle des conseiller artésiens excommuniés au début de ce
    mois, nous prions le comté de Rouergue et l’ensemble des fidèles qui attendent une protection
    de l’Eglise et de leur foi, de recevoir notre bénédiction apostolique.


    Ad Majorem Dei Gloriam

    Correspondance Apostolique Signaturepngcopiejt9

    Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archvêque de Reims,
    Chancelier de la Nonciature Apostolique,
    Camerlingue.


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    Fait à Rome le XX juillet de l’an de grâce MCDLVI





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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyDim 3 Aoû - 17:34

Citation :



    A l’universalité des fidèles,
    Au conseil du comté de Rouergue,
    Aux Rouergats, Rouergates,




    Nous avons espéré un instant, infime, qu’au vu de la tournure que prenaient les événements,
    le conseil du comté de Rouergue allait se prendre en main ; mais hélas, il n’en fut rien. Alors
    qu’une consultation populaire indique de façon claire le rejet de l’autorité du comte, alors
    qu’une majorité de conseillers ont voté pour la destitution de celui-ci, le conseil du comté de
    Rouergue préfère la lâcheté au courage, le marasme politique à l’harmonie sociale, en se
    réfugiant derrière un compromis veule et égoïste, arguant pour sa défense le principe « du
    comté en danger ».

    Menace réelle ou exagération bénéfique à la préservation d’un pouvoir qui s’effrite et que l’on
    replâtre tant bien que mal ? Le peuple crie son mécontentement, mais certains conseillers,
    pleutres et dépravés, s’accrochent peu ou prou, au reste d’autorité qu’ils possèdent encore
    entre leurs mains.

    Tous sont unanimes, ou presque, sur l’incapacité du comte à gérer la province. Ils ont
    d’ailleurs voté majoritairement pour sa destitution, invoquant une inaptitude patente à gérer
    et conduire le conseil pour le bien du peuple et du comté. Trop timorés pour prendre leurs
    responsabilités, les conseillers ont préféré choisir le compromis à l’éthique et la vertu, en
    plaçant leur confiance pourtant déjà leurrée en un comte incapable de conduire le Rouergue.
    Ils n’ont aucune confiance en sa gestion des affaires courantes, mais ils le croient capable de
    défendre le comté contre des hordes de brigands qui pointerait aux frontières du territoire. Où
    se trouve donc la logique rouergate ?

    Force est de constater, que loin d’une abnégation totale pour le peuple du Rouergue, mais
    proche des comportements pusillanimes les plus honteux, le conseil du comté s’enfonce de
    plus en plus dans les abîmes de l’ombre, autant sur le plan moral que politique.

    Nous voudrions enfin, louer la rectitude et le courage avec lequel certains conseillers ont
    démissionné de leurs fonctions, préférant la confiance du peuple et la dignité morale à la perte
    d’un pouvoir devenu illusoire. C’est ainsi que nous avons pu voir naître le zèle avec lequel
    certain sont prêts à se consacrer à leur comté et l’expression d’un courage ayant déserté la
    classe dirigeante de la province. D’autres auraient pu trouver là une sortie honorable aux
    pressions qui pesaient sur eux, mais hélas, de nos jours, l'égocentrisme et l’indignité semblent
    prendre le pas sur l’honneur et l’estime d’un peuple…

    En conséquence, et malgré les repentances du comte de Rouergue, la Sainte Eglise
    Aristotélicienne ne saurait accepter ces componctions au vu des récents événements qui la
    pousserait à cautionner les différentes actions, et du comte envers son peuple, et de son
    conseil envers lui, alors que nous venons par ailleurs de réprimer vivement cette attitude. Le
    mal-être n’existe plus seulement entre Rome et les autorités rouergates, il existe désormais
    entre le peuple et les institutions qui le régentent.

    Cette missive sonne comme un dernier avertissement, une dernière chance. Le langage
    diplomatique feutré fait place à un discours plus ferme puisque le conseil de Rouergue et les
    conseillers incriminés s’enfoncent dans leur vilenie. Les différentes réponses que nous avons
    reçues après notre premier courrier, empreintes de colère et plus que véhémentes, nous pousse
    à cette dureté. Aussi, fort de ce constat, nous sommons le comte de rendre les attributs de sa
    charge, ou le conseil de Rouergue de le démettre comme il l’a déjà entrepris, de proclamer la
    régence et d’enfin prendre conscience des attentes du peuple et de l’Eglise. Cette initiative,
    qui nous l’espérons émanera du comte lui-même, lui permettra de mettre fin d'une manière
    honorable à la crise actuelle et donnera lieu à l'ouverture d'un procès sain en réhabilitation,
    car l’Eglise n’a pas pour habitude d’une part de négocier avec l’hérésie, et d’autre part de
    marchander des accords concordataires, fussent-ils bénéfiques à l'ensemble d'une nation et à
    Dieu.

    La régence mise en place, l’Eglise sera alors toute disposée à ouvrir des négociations visant à
    rapprocher Rome de Rodez et lavera l’affront qu’aura subi l’Eglise par l’élection du Comte
    Pepe_kaly. D’aucun scanderont qu’ils n’étaient point au courant de l’excommunication du
    dit-sieur, mais comme nul n’est sensé ignorer la loi, nul fidèle n’est sensé ignorer les décrets
    de l’Eglise. Les conseillers inquiétés par l’excommunication épiscopale qui pèse sur eux se
    verraient ainsi rassurés.

    Puisse le Seigneur vous apporter conseil et sagesse.



    Bénédiction apostolique.


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    Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Reims,
    Chancelier de la Nonciature Apostolique,
    Camerlingue.


    Correspondance Apostolique Sanstitre1copiegb5


    Fait à Rome le III août de l’an de grâce MCDLVI.



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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyDim 28 Sep - 23:46

Citation :



    Lettre pastorale,
    Aux évêques de l’aristotélisme,
    A l’universalité des fidèles,




    A l’aube de l’automne et de notre nouveau mandat de Camerlingue de la Sainte Eglise
    Aristotélicienne et Romaine, nous prenons la plume pour faire état de la situation à travers les
    royaumes et nations du monde connu.

    L’aristotélisme ne cesse de se propager par delà les frontières de la péninsule italique d’où il
    rayonne. Les nations se rassemblent et l’on voit se créer le consistoire pontifical pour les
    nations italophones et lusophones, la primatie pour le royaume de Portugal, et déjà,
    auparavant la création des Eglises Aristotéliciennes Autonomes en Orient. L’Eglise grandit et
    tente de rassembler tous les peuples auprès d’Elle en jetant des ponts, notamment vers la
    Germanie qui reste encore trop en retrait du reste de la communauté.

    Toujours plus efficace, la diplomatie romaine intervient de plus en plus dans la résolution de
    conflit, que se soit entre le Royaume de France et le Duché de Bretagne, ou plus localement
    entre deux comtés comme se fut le cas entre le duché de Berry et le duché de Touraine. Son
    influence dans les sphères du pouvoir temporel se fait également de plus en plus ressentir, et
    l’on a vu l’Eglise intervenir fermement et faire preuve d’insistance auprès des comtés d’Artois
    lors d’une révolte menée par des hérétiques, ou de Rouergue lorsqu’un conseiller
    excommunié s’est vu choisi pour comte. Les relations diplomatiques avec les différents
    cantons d’Helvétie ont enfin couronné les actions menées militairement dans la région,
    rétablissant une confiance envers l’Eglise et parachevant la lutte contre l’hérésie.

    Les dicastères romains ne cessent d’œuvrer à la grandeur de l’Eglise. Le Saint Office poursuit
    son œuvre de traduction des textes avec sérieux et compétence, alors que la Sainte Inquisition
    est en phase de se doter d’un nouveau droit canonique plus claire et performant avec une
    décentralisation déjà entamée depuis plusieurs mois au profit des diocèses et de leurs
    officialités. Les légistes pontificaux quant à eux, oeuvrant depuis de longues semaines à
    l’édification d’un droit canonique fonctionnel sur le clergé régulier, ont vu leur travail
    consacré lors de la publication de la bulle pontificale « Regimini Régularis Ecclesiae ». Enfin,
    la nomination et la redistribution des Chancelleries au sein du Sacré-Collège, selon les
    compétences de chacun, est une pierre supplémentaire ajoutée à l’organisation plus commode
    des congrégations romaines.

    L’Eglise n’en oublie pas pour autant son magistère spirituel, et l’action des évêques au sein de
    leur diocèse s’établit toujours plus fermement de jour en jour, même s’ils se trouvent parfois
    confrontés à quelques réticences de la part des pouvoirs locaux ou des populations. La
    stagnation des vocations et des études théologiques tend à ralentir la course de la Vraie Foi et
    du magistère spirituel de l’Eglise, alors que curés et diacres sont surchargés de travail,
    s’occupant parfois de nombreuses paroisses laissées vacantes par manque de théologien. Nous
    tenons d’ailleurs à féliciter chaudement ces clercs au plus proche du peuple qui vouent plus
    que leur existence à l’Eglise, et nous les encourageons à poursuivre, car même si leur travail
    est parfois occulté sinon oublié des hautes sphères, s’ils ne sont pas récompensés ici bas par
    quelque gratification, ils ne manqueront pas d’être récompensés au paradis solaire pour leurs
    actions. Mais il vous faut aussi, vous évêques, encourager vos fidèles à s’engager au service
    de l’Eglise. Le travail et la position de chacun est d’une importance capitale.

    L’avancée de l’hérésie, quant à elle, semble de plus en plus maîtrisée et confinée, malgré
    certaines résurgences en des points isolés des royaumes. Par contre, nous sommes
    sensiblement préoccupés par la récurrence des actes et paroles blasphématoires des fidèles
    croyants. Trop souvent d’aucuns s’arrogent des compétences qu’ils n’ont pas, des facultés
    d’interprétation des textes, du dogme ou de la religion, commentant à tort la parole divine et
    niant par la même l’autorité spirituelle et d’interprétation de l’Eglise, l’utilité de la hiérarchie
    ecclésiastique et le fondement même de l’Institution divine.

    Nous voyons également naître diverses tendances au sein même de notre communauté ;
    certaines trop tolérantes, d’autre trop fondamentalistes. Il est important de trouver le juste
    milieu entre ces deux attitudes, car l’une comme l’autre agisse contre les intérêts de l’Eglise,
    et donc, contre le Tout-Puissant.

    Le mot de « tolérance » est bien souvent recouvert de différentes significations, souvent
    erronées ou utilisées mal à propos, et parfois même jusque chez les successeurs des apôtres.
    Et comme nous le disions dans notre essai sur « La Croisade et de son absolue nécessité »,
    «…il est des tempéraments plus prudes, plus angéliques, que les seuls mots de tempérance et
    de liberté de for rendent heureux, mais qui s’effraient, voire s’offusquent d’entendre que des
    hommes se battent au nom de Dieu. Pourtant, ces âmes pieuses qui défendent corps et âme ce
    respect individuel et qui condamnent tout ce qui pourrait faire couler le sang pour la gloire du
    Tout-Puissant, tolèrent d’autre part que l’homme, créature de Dieu et enfant du Père insulte
    son Géniteur ». La tolérance n’a lieu d’être qu’entre fidèles de la Sainte Eglise. Il ne doit point
    y avoir de bienveillance envers les hérétiques qui se complaisent dans leur blasphème
    perpétuel. L’Eglise doit tendre la main, mais l’Eglise ne doit pas oublier qu’elle est Le
    Représentant de Dieu sur terre.

    D’autre par, cette « intolérance » que nous venons de prescrire envers l’hérésie, ne doit pas
    pour autant nous conduire vers le fondamentalisme intégriste qui voudrait imposer par le feu
    et le sang la Vraie Foi. Cette option peut s’avérer nécessaire et la Sainte Institution l’a déjà
    utilisée à plusieurs reprises afin de contenir, sinon d’annihiler une hérésie naissante devenue
    trop importante. Mais la violence rebute les populations souvent pauvres. Voir leurs œuvres,
    acquises à la sueur de leur front par un labeur quotidien, détruites par une guerre, les réduisant
    à l’état de mendicité, est sans doute la vision la plus dramatique qu’ils puissent imaginer. La
    protection de leur famille est aussi l’une de leur préoccupation. Comment ne pas entendre et
    comprendre cette voix ? La Sainte Eglise serait alors responsable de leur déchéance pour
    avoir voulu imposer un concept qu’ils maîtrisent peu ou mal, eux qui n’ont point atteint l’état
    de contemplation et d’adoration que nous autres prélats et curés avons atteint. Ils aiment Dieu,
    c’est à n’en point douter, mais sont-ils près pour autant à tout perdre pour Lui ? Nous en
    doutons, et c’est à l’Eglise de leur apprendre qu’une vie ne vaut pas la gloire du Très Haut,
    mais que le Très-Haut vaut plus que toutes les vies de ce bas monde.

    N’oublions pas que la créature sans nom est sans cesse à notre porte, et que la peur engendrée
    par les guerres, fussent-elles saintes, est de son entreprise. Luttons contre cette peur avant
    d’imposer une image idéalisée de la cité idéale entrevue par le prophète. La précipitation de sa
    mise en place annihilerait tous les espoirs futurs de la voir naître éclatante. Il est prématuré de
    croire que l’ensemble des populations est prêt à adhérer à un gouvernement où le spirituel
    guiderait de manière totale le temporel qui lui serait subordonné.

    Il est utopique de penser que la nourriture spirituelle suffirait à rassasier les peuples dont le
    taux de foi fluctue au fil des saisons et des évènements. La noblesse n’est même plus une
    référence en matière de religiosité, et l’on voit de plus en plus athées et hérétiques se voir
    gratifier de l’état noble alors qu’ils n’ont de noblesse que le nom. Etrange conception d’un
    « Foi, Vertu et Loyauté » que celui des Etats et institutions nationales qui accèdent aux
    demandes d’anoblissement de telles personnes, qui n’ont d’égales que les condamnés
    sélénites. La logique temporelle est dans bien des cas bancale. En actant ces patentes, ces
    institutions, responsables et soi disant gardiennes de la noblesse, invitent l’hérésie et la
    créature sans nom au sommet de « l’Etat des héros », sensé être porté en exemple auprès des
    populations, conduire celle-ci, et régir leur vie quotidienne. Trop timorées pour prendre enfin
    de réelles mesures, elles préfèrent se dédouaner de toute impiété en imposant à ses gardiens,
    que l’on nomme hérauts, d’être baptisés. La logique temporelle fait une fois encore défaut.

    Enfin, et pour finir, nous aimerions brosser un tableau, que nous aurions aimé sans doute
    différent, de la religiosité des comtés de langue francophone, où l’Eglise a depuis toujours lié
    de nombreuses relations diplomatiques. Et c’est conscient de la nécessité de glorifier ces
    comtés qui oeuvrent à la propagation de la Vraie Foi, et de stigmatiser ceux, qui au contraire,
    abandonne le Tout-Puissant, que nous avons entrepris un relevé méthodique de différents
    critères allant de la prohibition des cultes infidèles à la légitimation du pouvoir comtal par
    l’Eglise, en passant par les privilèges cléricaux et dicastèriens – officialités épiscopales et
    garde épiscopale –. Sur vingt-trois comtés en lice, seuls cinq peuvent se targuer d’être comté
    aristotélicien, nation fille de l’Eglise.

    En outre, nous ne pouvons nous empêcher de remarquer que les provinces les plus stables
    politiquement, les plus florissantes économiquement, et les plus sages socialement, sont les
    comtés où l’aristotélisme n’est plus illusion, mais fait réel. Que nous citions Rennes ou Dijon,
    tous louent la réussite de ces régions. Grâce à la Champagne, qui dernièrement encore,
    accordait une aide financière conséquente à l’épiscopat local de manière régulière et fixe, et à
    l’Orléanais, le Domaine Royal pointe doucement hors de l’ombre honteuse dans laquelle il est
    plongé, tiré vers le bas par Rouen. Mais il s’y trouve toujours, hélas…

    Puisse Dieu inspirer la crainte aux comtés réfractaires, mais aussi sagesse pour qu’ils
    retrouvent le droit chemin, et qu’ils œuvrent enfin à la sanctification de Son œuvre.

    Sans surprise, la Bretagne (17) pointe en tête, suivie de la Bourgogne (15), des Flandres (15)
    et de la Provence (15), le duché de Champagne (14) sauve l’honneur du Domaine Royal.
    Vient ensuite l’Orléanais (13), l’Auvergne (10), la Touraine (10). Les duchés et comtés
    d’Alençon (9), d’Artois (9), de Lorraine (9), du Maine (9) et du Poitou (9) accèdent à un
    même niveau. Le Berry (8 )et le Languedoc (8 ) suivent hélas péniblement. La Franche Comté
    (7) et la Savoie (6) obtiennent sensiblement la même place. Enfin, viennent six provinces du
    Royaume de France qui n’ont de considération pour le Très-Haut que la moquerie et l’insulte.
    Celles-ci sont le Dauphiné (5), la Guyenne (5), la Normandie (5), le Limousin (4), le Périgord
    (2) et l’Anjou (0). Les nouveaux duchés et comtés que sont l’Armagnac, le Béarn, la
    Gascogne, le Rouergue et Toulouse, placés récemment sous l’autorité suzeraine du Roi de
    France, n’ont pas été pris en compte.

    Nous voudrions conclure cette lettre en vous affirmant de la manière la plus vive notre souhait
    que vous poursuiviez la route qui mène au Très-Haut, que vous découvriez toutes Ses facettes
    et que vous accédiez au plus proche de la vertu. Nous terminerons enfin en vous accordant
    notre bénédiction apostolique.

    Correspondance Apostolique Signaturepngcopiejt9

    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Reims,
    Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne,
    Chancelier de la Nonciature Apostolique.


    Correspondance Apostolique Sceauaarondbordjaunecopsb5


    Donné à Rome, en notre palais de la Nonciature, le XXVIII septembre de l’an de grâce
    MCDLVI de notre Seigneur.


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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyDim 9 Nov - 16:45

Citation :



    Au peuple de Champagne,
    Aux fidèles du diocèse de Reims, de Sens et de Lyon,



    Les évènements tragiques de la nuit de vendredi à samedi nous obligent à prendre la plume
    non seulement pour condamner ces hommes recouverts du signe de l’infâmie et de la honte,
    mais aussi pour rappeler à la Champagne que l’unité est primordiale en pareilles
    circonstances.

    Or, nous regrettons de voir, une fois encore, que les premiers reproches fusent alors que le
    château de Reims est toujours aux mains des insurgés. La concorde est absente alors que tous
    devraient être unis face aux tragiques évènements qui secouent notre duché. Nous aurions
    aimé voir le conseil, la noblesse et les grands de Champagne marcher ensemble derrière sa
    duchesse dans la reconquête du pouvoir… Hélas, comme trop souvent, on recherche les
    coupables, oubliant dès lors le premier devoir du patriote : sauver sa patrie ! La preuve en est,
    ce dimanche, les conspirateurs ont couché au château, et ce matin, ils nous accablaient de leur
    propagande insidieuse et ironique.

    Nous regrettons que la France remette ses « espoirs » dans la vice duchesse, fut-elle
    compétente, et non en la duchesse, mais nous saluons son exhortation à l’unité qui est la nôtre.

    Le temps est aux reproches, mais notre ressentiment et notre dégoût n’en demeure pas moins
    dirigé à l’encontre des cloaques usurpateurs. Néanmoins, nous nous devons de rappeler
    certaines choses, de mettre le doigt là où nous estimons qu’il y a un problème.

    Trop souvent la Champagne est internement divisée ; mais aujourd’hui, Elle a besoin que son
    peuple s’unisse pour sa sauvegarde, elle a besoin d'harmonie et de concorde dans ses rangs.
    Puissiez-vous mettre vos différents de côtés pour que tous les cœurs battent à l’unisson, n’en
    formant plus qu’un seul, celui de la fière Champagne !


    Bénédiction apostolique.

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    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Reims,
    Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne,
    Chancelier de la Nonciature Apostolique.


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    Donné à Reims, en notre palais épiscopal, le IX du mois de novembre de l’an de grâce
    MCDLVI de notre Seigneur.


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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyDim 11 Jan - 13:01

Citation :



    Aux autorités du Saint Empire de la Nation Germanique,
    Au Président de la Cour d'Appel Impériale,
    Au Baron Max de Chaussin.


    Nous avons appris avec un certain étonnement la nomination en tant que procureur de
    la Cour d’Appel du Saint Empire Romain du dénommé Francesco Sforza. Vous n’êtes
    pas sans savoir – et si c’était le cas, apprenez – que cet individu fut l’auteur ne
    nombreux méfaits outranciers, inciviques et immoraux aux yeux de l’Eglise, de
    l’usurpation de trône archiépiscopal au blasphème du sacerdoce. Ainsi fut-il traduit
    devant les tribunaux inquisitoriaux et reconnu coupable de ses actes.

    Plus qu’un hérétique qui se complait dans l’ignorance du Très-Haut et du magistère
    universel et plénier de la Sainte Eglise Romaine, le sieur Sforza est un individu frappé de
    l’excommunication épiscopale par la Justice d’Eglise. Nous ne savons si les autorités
    impériales savent ce qu’implique cette différence, et a fortiori ce que signifie une
    excommunication, mais il est inquiétant de voir un tel personnage coupable de
    forfaiture, de parjure, de blasphème et d’injure envers l’Eglise en tant qu’Institution et
    en tant que communauté de fidèles, envers le Très-Haut, Père Universel et envers le
    sacrement du sacerdoce, l’un des plus importants de l’Institution de Dieu sur Terre.

    Plus qu’une indélicatesse, c’est une offense qui est faite à l’Eglise alors que cette
    dernière sacre depuis les temps anciens les empereurs du Saint Empire Romain de la
    Nation Germanique et légitime leur pouvoir de droit divin. Il est donc intolérable à ses
    yeux qu’une telle situation puisse se produire et perdurer !

    Aussi, demandons nous humblement – avec plus de diplomatie que l’Empire n’en a
    exprimé à Son égard – au nom de notre Sainte Mère l’Eglise, la révocation immédiate du
    sieur Sforza de sa charge de procureur. Une telle abomination ne saurait demeurer plus
    longtemps.


    Dans l’espérance d’une réaction prompte et diligente, recevez, Baron, messieurs, notre
    bénédiction apostolique.

    Puisse le Tout Puissant vous inspirer sagesse et vertu

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    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Reims,
    Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.

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    Donné à Rome, le XXVIII du mois de décembre, le dimanche, de l’an de grâce
    MCDLVI de notre Seigneur.





Dernière édition par Père Aaron le Dim 11 Jan - 13:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyDim 11 Jan - 13:01

Citation :



    Au Prime Chancelier Impérial,
    Au Duc de Bresse et de Suse,




    Monseigneur, joie fut nôtre en apprenant que la chancellerie impériale répondait à notre
    injonction, consternation s’empara de nous lorsque nous découvrîmes que vous compariez un
    délit spirituel, qui plus est condamné de l’excommunication épiscopale, à un autre d’ordre
    temporel, fut-il de haute trahison. Consternation lorsqu’on sait quelles places vous occupez au
    sein de notre Sainte Eglise… Si vous ne portiez point le manteau doré, qui vous pousse à tenir
    un certain discours que cette charge vous incombe, nous serions fort ennuyés par votre
    position.

    Car il est regrettable que vous dédouaniez l’Empire de cette nomination en prétextant que
    l’Eglise se serait elle-même rendue « coupable d’affront » envers l’Empire ! A chaque fois
    que l’Empire verra d’un fort méchant œil une nomination épiscopale, une décision
    dogmatique ou canonique, nommera-t-il en « représailles » un excommunié ? Etrange manière
    que cette façon de faire, sinon de trouver des excuses…

    L’Assemblée épiscopale de France a estimé qu’un pardon pouvait être accordé à l’évêque que
    vous incriminez. Certes, c’est chose risquée au vu de ses antécédents. Ayant fait acte de
    contrition, les évêques de France l’ont jugé apte à revêtir le violet. XXX ne fut-il pas
    canonisé alors qu’il s’était rendu coupable de forfaiture dans une vie antérieure ? L’Eglise est
    pardon à partir du moment où le pêcheur fait amende honorable et acte de repentir sincère.

    Nous admirons par contre le zèle avec lequel vous défendez l’idée d’une séparation des
    pouvoirs que l’Empire imposerait à ses institutions. Imposerait, car permettez que nous
    doutions que les plus hautes autorités impériales soient restées flegmatiques si monseigneur
    Lapinus avait été nommé procureur à la place du sieur Sforza… D’ailleurs, à vous en croire,
    « il s’agirait là plus de vengeance », l’Eglise ayant eu l’audace outrecuidante d’oser contrarier
    l’Empire.

    Le langage diplomatique permet de revêtir les mots d’une assonance plus « acceptable »,
    toutefois, l’ironie n’est sans doute pas la meilleure des techniques pour s’adresser à l’Eglise,
    sinon pour l’accabler. A vous écouter, vous semblez ne plus croire en cette Institution ! Et
    pourtant, vos charges…

    Notre Sainte Mère l’Eglise a entendu vos remarques et les diverses réactions que certains
    observateurs nous ont rapportées de la rue où furent publiés nos échanges. Le Sacré Collège
    prend note que nulle réaction n’émana de la Haute Cour Impériale, et nous retiendrons
    personnellement ce qui fut porté à notre connaissance, à savoir la sacro-sainte séparation
    des pouvoirs ayant cours au sein des institutions impériales…

    Seule la Haute Cour de Justice subira donc notre juste courroux. Jour après jour, nous
    découvrons en personne l’Empire, sa mentalité, son éthique, sa dévotion, … la dernière
    découverte en date ayant trait aux mariages et à la noblesse. Ce fut pour nous très révélateur,
    et les derniers événements en date, nous confirme dans notre idée. Bien que les mots soient
    forts, le Saint Empire Romain de la Nation Germanique n’a plus de « Saint » que le nom !

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    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Reims,
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    Donné à Rome, le VIII janvier, le jeudi, de l’an de grâce
    MCDLVII de notre Seigneur.


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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyMer 11 Fév - 12:11

Citation :



    A l’Universalité des Fidèles,
    Au peuple d’Artois,
    Aux élus artésiens.


    Il semble que l’Artois ait décidé de renouer avec ses vieux démons ! Nous avons cru
    naïvement que l’épisode tastevignasque et l’accession du sieur Pepe-Kaly au trône comtal
    de Rouergue auraient servi d’exemples ; mais il semble que non.

    L’Eglise a cru que la chose allait se résoudre d’elle-même et qu’il ne s’agissait là que d’une
    folle dérive passagère, d’une entreprise fondée sur des pensées captieuses. Or, le conseil
    artésien semble vouloir persister dans sa déviance hérétique et son crime de lèse-majesté.
    Car ne nous trompons pas, le plaidoyer pro domo du sieur Yeuxbleus n’est autre qu’un
    discours spécieux visant bien entendu à se dédouaner de ses propres actions, tout en
    rejetant évidemment la faute et sur l’Eglise, et semble-t-il aujourd’hui, sur l’administration
    royale qui a refusé son allégeance.

    Le fermant de cette rancœur remonte à l'excommunication latea sentencia du dit sieur,
    prononcée officiellement le cinq juillet de l’an de grâce MCDLVI par le décret « De Infamiae
    Repudio », et qui condamnait l’ensemble des révoltés artésiens qui s’étaient associés aux
    schismatiques de l’abbaye de Tastevin. Excommunication mainte fois contestée sous le
    prétexte fallacieux que l’Eglise n’avait pas à intervenir dans le domaine temporel, alors
    qu’elle ne le fit pas, confondant la prise du château avec leur acte blasphématoire de nature
    dogmatique et canonique.

    Aujourd’hui, le sieur Yeuxbleus et ses acolytes oblitèrent l’Artois d’une honte déshonorante
    en insultant la Sainte Institution de Dieu sur Terre, en menaçant Sa Majesté le Roi de France
    et ses officiers. Tel un jouvenceau dévoyé, l’hérétique Yeuxbleus semble se complaire de
    manière éhontée dans la situation qui est la sienne. Il reproche à l’Eglise de ne point avoir
    traité sa demande de réintégration au sein de la communauté suffisamment rapidement, mais
    lorsqu’on voit le comportement qu’il adopte, il est heureux que la Sainte institution n’ait pas
    pris en compte sa demande. L’on voit avec quel sérieux et quel zèle il entendait et entend se
    racheter aux yeux de Dieu et de l’Eglise. Voici d’ailleurs que l’on apprend que des tractations
    sont en cours entre le comté d’Artois et l’abbaye de Tastevin. Non content d’avoir déjà été
    excommunié pour s’être associé à ce cloaque, il renoue avec eux en vue de légaliser, et leur
    culte, et leur principauté, osant par là même un nouvel affront envers Sa Majesté.

    Bien que le duc Thibaud-Xavier de Ludgarès, pair de France, ait indiqué que le concordat
    artésien empêche le jouvenceau dévoyé de monter sur le trône comtal, c’est aussi parce qu’il
    est intolérable et impensable qu’un excommunié, banni de l’Eglise de Dieu, devienne un
    feudataire de Sa Très Aristotélicienne Majesté. Comment un individu de la sorte pourrait-il
    devenir le fidèle serviteur d’un roi-évêque par son sacre ? Comment tolérer qu’un proscrit de
    l’Eglise prenne en change une province entière du Royaume de France alors qu’il renie
    l’autorité morale et le magistère spirituel de l’Eglise de Rome, Institution de Dieu ? Enfin,
    quant à la soit-disante caducité du concordat artésien, sous prétexte que les précédents comtes
    n’aient pas été couronnés, nous la balayons d’un revers de la main, l’ordo n’ayant pas encore
    été défini par une loi annexe. Les autorités artésiennes étant par ailleurs autant responsables
    que l’Eglise de ce manquement, l’Eglise affirme tout uniment la pleine validité du concordat,
    et fait fi de cet argumentaire cauteleux.

    En conséquence, et devant le refus d’obtempérer ou de faire acte de contrition, nous nous
    voyons obligés d’user de la méthode employée en Rouergue, et menaçons
    d’excommunication l’ensemble du conseil artésien s’il venait à persister dans cette voie sans
    issues. A compter de ce présent jour, la Sainte Eglise ne laisse à ces personnes d’autre choix
    que de rentrer dans le droit chemin en démissionnant de leurs charges comtales. Dans le cas
    contraire, l’Eglise se verrait obligée de frapper d’excommunication épiscopale pour apostasie
    les conseillers artésiens qui ne se seraient pas soumis à cette injonction. Toutefois, si le sieur
    Yeuxbleus décidait, dans un éclair de lucidité, de rendre les attributs de sa charge, nous
    serions prêts à chercher une voie moins brutale et plus consensuelle avec le conseil élu.

    En espérant une réaction lucide et prompte, nous prions le comté d’Artois et l’ensemble des
    fidèles qui attendent une protection de l’Eglise et de leur foi, de recevoir notre bénédiction
    apostolique.

    Puisse le Tout Puissant vous inspirer sagesse et vertu.

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    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Reims,
    Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.

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    Donné à Rome, le X du mois de février, le mardi, de l’an de grâce MCDLVII de notre
    Seigneur, jour de la Bienheureux Abbé Tise de Cambrai.



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MessageSujet: Re: Correspondance Apostolique   Correspondance Apostolique EmptyVen 20 Fév - 23:50

Citation :



    A l’Universalité des fidèles,
    Aux peuples du Royaume de France,
    Au comté d’Artois,



    Ce qui caractérise l’hérésie, c’est la lutte contre l’Eglise de Dieu et son magistère spirituel et
    doctrinal sur l’ensemble de la communauté humaine. Ce qui caractérise l’hérésie, c’est le
    parjure, la honte et le déshonneur. Quoi de plus normal dès lors qu’elle s’abaisse à user des
    moyens les plus méprisables pour souiller l’Eglise.

    Au départ, nous nous amusions de voir l’hérésie et ceux qui la composent se débattre dans
    leur cloaque tout en tentant de garder la tête hors de l’eau alors que nombreux étaient ceux
    qui s’opposaient à elle. Aujourd’hui, nous nous inquiétons de l’influence que peut avoir celle-ci
    sur les esprits faibles ou affaiblis par tant de haine et tant de vilenie, toujours plus brutale,
    toujours plus persuasive. Le discours qu’elle propage semble se révéler dans une immense
    clarté de vérité, mais n’est-ce pas là le but de l’hérésie ? Convaincre en usant d’arguments
    fallacieux et démoniaques ? Qui croire ? Une Institution millénaire qui perdure depuis des
    siècles, une Institution fondée par un prophète, envoyé de Dieu, une Institution qui propage
    amitié et paix, vivifiée par l’Action divine ; ou un conglomérat d’hérétiques tout droit sortis
    du charnier du Malin il y a de ça quelque mois parce que l’Eglise les empêchait de faire ce
    que bon leur semblaient ?

    Certains remettront en cause son message de paix et d’amitié par l’attitude qu’elle à par
    exemple vis-à-vis de l’Artois, mais face à la plus terrible des maladies, elle n’a d’autre choix
    que d’user de méthodes plus brutales, de se munir d’armes aussi efficaces que celles de ses
    adversaires. Mais vous en conviendrez, l’utilisation de celles-ci se fait rares…

    Sous prétexte que l’Eglise entend faire respecter l’ordre divin sur terre, on l’accuse de placer
    ses pions sur l’échiquier politique. Sous prétexte que l’Eglise empêche des hérétiques de
    prendre le pouvoir et de gouverner les peuples, on l’accuse de machiavélisme et d’intentions
    douteuses. Mais où voyez-vous que l’Eglise impose ses hommes ? Où voyez-vous que
    l’Eglise choisit qui elle veut placer sur tel ou tel trône ? La Sainte Institution de Dieu sur
    Terre est dépositaire des lois divines qui régissent la société, et elle entend les faire respecter.
    Jamais l’Eglise ne s’est élevée contre la voix des peuples quand celle-ci était légitime.
    Par contre, ce à quoi la Sainte Institution s’oppose, c’est qu’un être, parjure envers le
    Ciel, puisse accéder à une telle charge.

    Est-ce aller contre la volonté d’un peuple ? Pas tout à fait, car c’est aller contre la volonté du
    Sans Nom qui par des moyens usants et pernicieux a placé ses hommes au sommet de la
    politique. L’Eglise à comme devoir de lutter contre les déviances de l’esprit comme le fait
    une sénéchaussée auprès de ceux qui troublent l’ordre public. Dans ce cas, des hérétiques
    troublent l’ordre divin.

    Retenez ce précepte que l’Eglise vous confie : « Placez qui vous voulez à la tête de votre
    gouvernement, mais jamais un excommunié ! » Quand on voit le nombre de ce genre
    d’hommes mis au ban de l’Eglise, que l'on peut compter sur les doigts de la main, la Sainte
    Institution vous laisse le plus grand choix ! Qu’on ne l’accuse pas dès lors de placer les gens
    à sa guise !


    Pour la Nonciature Apostolique,

    Correspondance Apostolique Signaturepngcopiejt9

    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Reims,
    Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.

    Correspondance Apostolique Sanstitre1copiegb5


    Donné à Rome, le XVII du mois de février, le mardi, de l’an de grâce MCDLVII de notre Seigneur.



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