| | Les Essais du Cardinal de Nagan | |
| | Auteur | Message |
---|
Père Aaron Maître des lieux
Nombre de messages : 241 Duché : Champagne - Compiègne Fonction : Cardinal-Archevêque de Reims Date d'inscription : 05/07/2006
| Sujet: Les Essais du Cardinal de Nagan Jeu 15 Jan - 14:27 | |
|
De la nature divine d’un monarque : le Sacre.
« Il plonge ses racines en Terres Saintes, dans la culture antique millénaire, et s’exprime à travers le Saint Chrême issu de l’huile des oliveraies des terres helléniques. D’abord l’apanage des rois hébreux dont le premier à être oint fut David, puis Salomon, cette coutume repris vie à travers les monarchies européennes. Pépin le Bref inaugura le mouvement pour le Royaume des Lys alors qu’Othon Ier l’instituera deux siècles plus tard pour le Saint Empire. »
Privilège des souverains accordé par la Sainte Eglise, représentante de Dieu sur terre, le sacre confère au monarque une légitimité et un caractère divin, distinguant celui-ci des autres laïcs. Désigné comme le lieutenant de Dieu sur terre, le monarque sacré doit régir les peuples selon la sagesse et non la puissance, rendre la justice en toute équité, protégé la Foi et l’Eglise, pourchasser les hérétiques et élever plus haut encore la gloire de notre Seigneur tout-puissant.
Devant se dégager du monde sublunaire, imparfait et corruptible, dans une perspective de rapprochement avec l’Etre Suprême, le monarque doit se fondre dans la quintessence divine de l’éther. Par le sang, il est désigné comme le successeur de son aïeule, véhiculant un patrimoine millénaire et un héritage au service de Dieu, par l’Eglise, il est oint, assimilé à la nature d’un évêque, par Dieu, à travers Son institution, il est reconnu comme le légitime héritier du trône terrestre du Tout-Puissant sur lequel désormais il se pose et incarne sa puissance absolue encensée d’un caractère divin et parfait. Le monarque est l’image de Dieu ; vertu, puissance et perfection se personnifient en lui.
Le sacre, symbolisé par l’onction et l’huile sainte, fait du souverain un membre à part entière du clergé de la Sainte Eglise. Il n’est point ordonné prêtre, mais il est intronisé évêque par le Chrême. Cet état lui confère un caractère particulier et l’attache intimement à l’Institution de Dieu. Doublement lié au Très-Haut, par le sacre en tant qu’évêque, et le sang en tant que monarque, le souverain ne doit de compte qu’à Dieu car c’est par volonté divine qu’il à vu le jour et à été placé là où il se trouve, dans la continuité d’une longue lignée de monarques ayant servit les peuples et l’Eglise, distinguée et reconnue par Dieu lui-même. Ne devant de comptes qu’à Dieu, il ne peut être inféodé qu’au Tout-Puissant, sinon au pape, chef spirituel de l’institution par laquelle les rois sont sacrés. De ce fait, le monarque sacré est suzerain suprême.
Le sacre inscrit les souverains d’aujourd’hui dans les fondements même de la religion aristotélicienne puisqu’ils sont les dignes successeurs d’un cérémonial hérité des rois de Jérusalem, matérialisée dans l’huile Sainte provenant des territoires de notre illustre prophète Aristote. Ainsi la boucle est bouclée. Le monarque combine en sont pouvoir les héritages antiques des civilisations de nos deux messagers divins assis aux côtés du Très-Haut, l’héritage ancestral d’une famille au service de Dieu et de Son Institution, l’autorité spirituelle d’un évêque et temporelle d’un souverain, et enfin, le plus important, et non des moindres, l’autorité divine conférée par Dieu.
Aaron de Nagan, Cardinal.
| |
| | | Père Aaron Maître des lieux
Nombre de messages : 241 Duché : Champagne - Compiègne Fonction : Cardinal-Archevêque de Reims Date d'inscription : 05/07/2006
| Sujet: Re: Les Essais du Cardinal de Nagan Dim 15 Mar - 19:09 | |
| - Citation :
La tolérance envers l’hérésie : vertu ou faiblesse ? Texte destiné à l'universalité des fidèles et aux évêques de l'aristotélisme.
La tolérance, c’est reconnaître implicitement et tacitement l’erreur sous des prétextes humanistes. Ceux qui se complaisent dans la tolérance le font par indécision ou faiblesse !
La vocation de l’homme vertueux, de l’homme de foi ou de l’homme du monde n’est-il pas de lutter contre l’erreur et la perversion morale, et non de s’en accommoder ou de la tolérer ? Tolérer, c’est accepter, ou selon l’étymon, endurer et supporter, une croyance que l’on sait être fausse. Est-il vertueux de laisser son prochain se complaire dans une foi erronée ?
La tolérance est une fausse vertu pour ceux qui l’utilisent mal à propos, car elle n’est bienveillante et vertueuse que dans un seul cas : celle où elle est exprimée entre fidèles et imprégnée de l’amitié aristotélicienne. Dans les autres, elle n’est que dédain et cynisme.
La tolérance est la vertu des faibles quand ceux-ci l’expriment envers les hérétiques. Ils tolèrent l’erreur, l’insulte et l’outrage sous le prétexte fallacieux de l’amitié aristotélicienne et de « l’amour divin en l’homme », quel qu’il soit. Trop timorés pour prendre position, ou envahis par une idée fétide d’amitié universelle, ils se complaisent dans cette idée.
Le fidèle qui tolère une liberté de culte ou de croyance et qui se trouve à la tête d’un gouvernement commet là deux crimes : l’un envers son peuple, et l’autre envers Dieu. Le premier est qu’il maintient délibérément et tacitement une partie de la communauté dans l’ignorance et l’erreur de façon cynique, mais surtout dans une destinée qui la mènera inexorablement aux portes de l’enfer sélénite. Le second est qu’il accepte que le Père universel auquel il croit et qu’il aime soit injurié et bafoué par une partie de son peuple. Et sous quel prétexte ? Celui du libre arbitre ou de la liberté de for ? Comment l’homme peut-il penser que le libre arbitre puisse dédouaner un homme d’outrage envers le Ciel ?
La politique du Malin n’est-elle pas de plaider en faveur d’une tolérance infinie et universelle entre toutes les créatures humaines ? Car il sait que sans lutte, cette tolérance permettra de gagner un peu plus de terrain chaque jour dans le cœur des esprits faibles ou indécis.
La perversion de la bête sans nom gagne d’ailleurs le cœurs de tous les hommes, quels qu’il soient. Même si les clercs sont sans doute ceux qui sont les mieux prémunis pour s’y opposer, ils n’en sont pas pour autant immunisés. Voilà pourquoi certain prélat se laissent tenter par un discours que nous jugerions déviant.
L’une des vertus aristotéliciennes majeures est la tempérance, non la tolérance. Une religion qui tolère les autres ne songe guère à la propagation de sa Foi et de sa Vérité. En outre critiquer le magistère spirituel de l’Eglise et ses actions incitant à la conversion sous le prétexte qu’Elle étouffe les libertés, c’est pécher contre Dieu et l’humanité pour les raisons que nous avons déjà évoquées, à savoir, laisser en connaissance le peuple ou l’hérétique dans l’ignorance et l’erreur. Ceux qui font de la tolérance universelle leur credo sont sur le chemin de l’apostasie.
D’aucuns se questionneront sur une tolérance tacite qu’impose certain concordat au sein de comtés, voire de royaumes ; l’Eglise n’agit là que par calcul et raison. Faisons d’ailleurs allusion à notre discours prononcé en août MCDLVI où nous disions que « la créature sans nom est sans cesse à notre porte, et que la peur engendrée par les guerres, fussent-elles saintes, est de son entreprise » et que nous devions lutter « contre cette peur avant que d’imposer une image sublimée de la cité idéale entrevue par le prophète. La précipitation de sa mise en place annihilant tous les espoirs futurs de la voir naître éclatante ». Toujours valable, ce raisonnement nous pousse parfois à tolérer, non par lâcheté mais avec raison, une hérésie afin de mieux avancer, et de rendre la Vraie Foi toujours plus grande, toujours plus accessible et son règne plus éclatant encore.
Vice ou vertu, la tolérance l’est selon l’état d’esprit dans lequel l’on s’exprime et agit ; mais soyons clair, il s’agit d’un vice lorsqu’on immole le triomphe de la Vraie Foi sur l’autel de la tolérance. La tolérance n’est vertueuse que lorsqu’elle ne contrevient pas aux lois divines et prophétiques.
Aaron de Nagan, Cardinal. Le VIII mars de l'an MCDLVII, jour de la Bienheureux Norv.
| |
| | | Père Aaron Maître des lieux
Nombre de messages : 241 Duché : Champagne - Compiègne Fonction : Cardinal-Archevêque de Reims Date d'inscription : 05/07/2006
| Sujet: Re: Les Essais du Cardinal de Nagan Mar 30 Juil - 13:08 | |
| - Citation :
Du mariage religieux et de l’union civile.
A l’Universalité des fidèles, Au peuple aristotélicien.
Devant certaine résurgence blasphématoire à propos du mariage, nous nous sentons obligés de rappeler certain préceptes qui semblent avoir été oubliés ou qui sont tout bonnement ignorés. Préceptes sur la sacralité du mariage, mais aussi sur la primauté des lois religieuses sur les lois temporelles en ce qui concerne le fidèle et la façon de mener son existence.
La Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine prescrit enseignements et doctrines qui visent à baliser le chemin du fidèle qui le mène à Dieu. Plus que des balises, ces prescriptions sont autant d’obligations que tout fidèle de l’Eglise se doit de suivre et d’appliquer autant que faire se peut au quotidien. Il en va ainsi pour les enseignements sur l’aspect blasphématoire de l’union civile.
C’est pourquoi, nous prenons la peine de rappeler, et ce un an après, que la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine prescrit, depuis le XXV novembre de l’an de grâce MCDLV, par son décret « Matrimonium Prohibitem », que tout fidèle se voit interdit de procéder ou de participer à toute union civile visant à lier l’homme à la femme et la femme à l’homme dans l’optique de légitimer ou d’officialiser un concubinage, en sus ou non, d’une mariage religieux.
Cette position, légitime et doctrinale, s’explique par le fait que seule la Sainte Eglise est habilitée à procéder, acter et officialiser l’union entre un homme et une femme. Cette union qui porte le nom de mariage est revêtue d’un caractère sacré, divin et mystique. Sacré et divin, l’Eglise entend prendre Seule en charge ce sacrement. Seule car juste héritière des prophètes et légitime détentrice de la volonté divine dont elle se fait la voix.
De par ce caractère sacré et divin, la Sainte Institution de Dieu sur Terre considère donc comme blasphème et outrage à la volonté divine l’union civile, cette dernière ne faisant que s’inscrire dans le mouvement de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, ou plutôt de l’ordre spirituel de l’ordre temporel, le second considérant le premier comme illégitime dans l’octroi des sacrements et plus précisément de celui du mariage. L’ordre temporel croit alors pouvoir se substituer à l’Eglise et donc à Dieu, ou en tout cas considère son propre « acte matrimonial » comme nécessaire sinon supérieur au sacrement religieux. Quelle est donc la valeur d’un mariage spirituel s’il est indispensable qu’un acte administratif laïc se doive d'être promulgué pour l’entériner et l’authentifier ?
Que l’union laïque se concrétise par une cérémonie considérée comme païenne, ou se résume en un simple document, elle sera tenue et prise comme un outrage et une insulte à la Vraie Foi. Nous réaffirmons donc et faisons savoir à tous les fidèles croyants qu’ils s’exposent à des poursuites par-devant les tribunaux inquisitoriaux s’ils procédaient en tant que bourgmestre ou officier public à ce genre d’union, que les contractants soient eux-mêmes fidèles ou non, mais que les fidèles désirant en sus de leur mariage religieux, procéder à une union civile ou d’un tout autre genre, s’exposeraient également à des poursuites inquisitoriales. Nous rappelons enfin que ce péché est passible de l’excommunication épiscopale.
Nous invitons pas ailleurs les comtés de l’aristotélisme à retirer de leur codex ou coutumier, s’il s’avère que ce genre d’article existât, toute allusion à « l’union civile », toute obligation à la contracter pour que le mariage religieux ait des effets civils, sinon d’abroger l’obligation pour les maires de procéder à ce genre d’union, car les bourgmestres aristotéliciens se verraient contrains de choisir entre pécher contre Dieu et l’Eglise ou satisfaire un ordre temporel qui s’arroge un droit illégitime et illusoire.
Vicomte Aaron de Nagan, Cardinal-Archevêque de Reims, Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne, Chancelier de la Nonciature Apostolique.
Donné à Rome, le XXI du mois de novembre de l’an de grâce MCDLVI de notre Seigneur.
| |
| | | Père Aaron Maître des lieux
Nombre de messages : 241 Duché : Champagne - Compiègne Fonction : Cardinal-Archevêque de Reims Date d'inscription : 05/07/2006
| Sujet: Re: Les Essais du Cardinal de Nagan Mar 30 Juil - 13:13 | |
| - Citation :
De la croisade et de son absolue nécessité.
A l’universalité des fidèles, Aux peuples et aux nations,
De tout temps et partout où l’homme a bati un foyer d’humanité, les peuples ont toujours trouvé matière à se quereller. Depuis la nuit des temps, depuis que le Très-Haut dans son infinie sagesse divisa le langage en de multiples dialectes afin justement que les créatures en qui il avait mis tout son amour puissent apprendre à cohabiter sans heurt, l’homme est maître de la guerre. Jadis déjà et surtout depuis la création des Etats et la naissance des nations, l’homme a cherché à défendre son bien, son territoire puis sa patrie. Si bien que notre société s’est transformée en une cité guerrière dont les traces persistent encore nettement aujourd’hui.
Petit à petit, la guerre est devenue juste. Le guerrier défendait maintenant la liberté, incarnait les vertus tels que le courage et l’honneur. Cette guerre devenue juste l’était encore plus par la consécration des monarques de droit divin qui en tant que dynaste, héritiers de sang pur et immémoriale, qui combattaient au nom de causes plus justes encore. La chevalerie naquit alors. Son idéal, pieux et vertueux, consistait à défendre le faible, la veuve et l’orphelin, le roi et l’Eglise.
Aujourd’hui notre société est bâtie sur les débris et les restes de ces temps qui firent la gloire, l’histoire et les héros d’une nation.
Mais il est encore une cause plus juste dont nous n’avons point encore parlé. L’homme défend son territoire, l’homme défend sa patrie et sa liberté, l’homme se bat aussi pour la gloire de Dieu. Il est un idéal pour lequel jamais personne n’aura d’avis réprobateur : la liberté. Mais il est un idéal encore plus grand, plus beau que celui-ci : celui de la gloire du Très-Haut sur la terre. Ce rêve qui consiste à mettre notre Créateur sur le piédestal le plus haut de l’humanité est pourtant de nos jours plus que critiqué.
Christos, inspiré par Dieu et imprégné de la tradition des écrits d’Aristote institua ce qui allait devenir la plus belle chose que l’homme ait créée par amour pour le Très-Haut : l’Eglise. Le Lycée d’Aristote véhiculait le savoir du prophète, l’Eglise véhicule aujourd’hui la parole de Dieu et œuvre à la gloire du Tout-Puissant.
Cette gloire doit cependant passer par des chemins sans doute moins vertueux en des temps normaux, mais plus justes que certains voudraient le croire ou le laisser croire. Il est des tempéraments plus prude, plus angélique, dont les seuls mots de tempérance et de liberté de for rendent heureux, mais qui s’effraient, voire s’offusquent d’entendre que des hommes se battent au nom de Dieu. Pourtant, ces âmes pieuses qui défendent corps et âme ce respect individuel et qui condamnent tout ce qui pourrait faire couler le sang pour la gloire du Tout- Puissant, tolèrent d’autre part que l’homme, créature de Dieu et enfant du Père insulte son Géniteur. Si tôt un monarque insulté que le traître est puni. Si tôt un pamphlet contre le roi publié que tous ses sujets le condamnent. Si tôt le Très-Haut souillé que tous crient à la tempérance et à la modération envers l'offenseur…
Néanmoins, tout comme une autorité temporelle, la Sainte Eglise doit condamner ce genre acte. Le seul fait qui la distingue est que son acte est pondéré, pesé, réfléchi et surtout inspiré par le Très-Haut. Alors qu’un crime de lèse-majesté sera vivement réprimé sur le champ, la Sainte Institution tentera toujours de ramener les brebis égarées dans le troupeau.
Mais il est clair, et plus que certain, que ceux qui professent des injures à l’endroit du Très- Haut ou tout ce qui Lui est affilié doivent être combattus de la plus vive des façons, si d’aventure ils restaient sourds aux injonctions de l’Eglise. Comme un fils laverait l’honneur bafoué d’un père, l’Eglise rend la gloire qui est dûe au Très-Haut. De plus, lorsque le mal naît, il s’étend, inexorablement. Comme un essaim qui devient ruche, les hérétiques se multiplient, propageant leurs erreurs et convertissant les âmes fragiles. Mettre fin à cela, c’est protéger l’humanité. Lorsqu’un chien enragé ne peut être soigné, il est abattu afin qu’il ne transmette sa maladie…
Si la voix de la sagesse ne suffit point, l’épée doit suppléer à cet échec. C’est alors dans un élan de foi et de respect que l’homme se lance dans la défense de Dieu contre ceux qui ont osé défier Sa toute puissance. Cet élan, dans un but commun et universel qu’est la défense d’un Père, rapproche alors la communauté et resserre les liens qui l’unissait auparavant. Honneur, vertu et foi, sont alors des préceptes qui prennent tout leur sens dans la lutte contre l’hérétique pour la gloire du Seigneur.
Voilà l’absolue nécessité d’une croisade. Juste et vertueuse, la guerre contre le païen rapproche les hommes du Très-Haut dans une communion avec les autres fidèles, ayant tous un même but, un même idéal, un même rêve, celui de voir le royaume de Dieu, la cité céleste, prendre corps ici bas ne fut-ce que quelques instants infimes, pour la plus grande gloire de Dieu.
Bénédiction apostolique.
Aaron de Nagan Cardinal-Archevêque de Reims Chancelier de la Nonciature Apostolique Archidiacre de Rome
Fait à Rome en notre palais de la Congrégation des Affaires du Siècle le XV avril de l’an de grâce MCDLVI
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Les Essais du Cardinal de Nagan | |
| |
| | | | Les Essais du Cardinal de Nagan | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |